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Un ex-olympien coupable d’agression sexuelle écope de six mois d’emprisonnement

1 day ago 6

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L'ancien patineur de vitesse olympique Maciej Pryczek prend le chemin de la prison après avoir été reconnu coupable d'agression sexuelle sur une jeune femme. La juge Patricia Compagnone, de la Cour du Québec, l'a condamné lundi après-midi à une peine de six mois d'emprisonnement ferme.

Il ne pourra donc pas purger sa peine dans la collectivité. Après ses six mois de prison, il aura une période de probation de trois ans.

Il devra aussi fournir un échantillon d'ADN et sera inscrit au registre national des délinquants sexuels pour une période de 10 ans.

L'ancien patineur de vitesse a pris le chemin des cellules du palais de justice de Montréal pour être ensuite transporté vers un centre de détention.

La poursuite est satisfaite avec la sentence rendue. Notre suggestion était [une peine de prison] de six à neuf mois. La juge s'est donc rangée du côté de la poursuite, a déclaré Me Marissa Maria Kazadellis, procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Aujourd'hui, il y a une pensée qui va à la victime. Enfin, le processus en première instance [du tribunal] est enfin terminé pour elle. Nous espérons qu'elle puisse passer à autre chose. Les conséquences [de l'agression sexuelle] sont bien étayées dans la décision [de la juge Compagnone] et ont été prises en considération.

Après un verdict de culpabilité pour agression sexuelle prononcé le 16 décembre, Pryczek avait, au printemps dernier, imploré la clémence de la juge Compagnone pour pouvoir redevenir enseignant au secondaire.

Devant la magistrate, l'ancien athlète de 49 ans avait non seulement nié à nouveau les faits dont il avait été reconnu coupable, mais il avait aussi réclamé une absolution conditionnelle pour se retrouver un emploi en milieu scolaire.

Maciej Pryzcek en entrevue vidéo au site Polsat Sport en février 2022.

Maciej Pryzcek est un ancien olympien en patinage de vitesse sur courte piste. (Photo d'archives)

Photo : Polsat Sports

Il estimait que les conséquences subies à la suite du verdict étaient déjà « largement suffisantes », évoquant notamment la perte de son emploi d’enseignant sur la Rive-Sud de Montréal après son verdict de culpabilité, la perte de son cercle d’amis issus du patinage de vitesse, et le fait qu’il s’était retrouvé seul à Noël.

Avant même de prendre le chemin de la prison, l'ex-olympien a demandé d'être entendu devant la Cour d'appel du Québec. L'audience doit avoir lieu en octobre prochain. Il espère ainsi faire annuler le verdict de culpabilité.

Aujourd'hui, on est au stade de la sentence. Reste à voir si [mon client] va aussi porter la peine d'emprisonnement en appel également, a indiqué Me Isabelle Larouche, l'avocate de Maciej Pryczek.

Les faits reconnus par la Cour

Pryczek, qui possède la double citoyenneté canadienne et polonaise, est un spécialiste sur courte piste qui a représenté la Pologne aux Jeux d'hiver de Nagano, en 1998. Il a connu sa victime par l'entremise de relations dans le milieu du patinage de vitesse.

Dans la nuit où est survenue l'agression sexuelle, du 16 au 17 juin 2022, l'ex-athlète, qui dormait sur le plancher du salon aux côtés de sa victime, s'est faufilé sur le canapé modulaire où elle se trouvait. Il venait de participer à une soirée arrosée au restaurant, avec une amie en commun, pour souligner les 18 ans de la jeune femme.

Il a alors inséré ses mains sous les vêtements de la victime pour atteindre ses parties génitales et sa poitrine. Terrifiée, elle a fait semblant de dormir pour mettre fin à l'agression avant d'aller se réfugier dans la salle de bain de la maison pour le reste de la nuit.

Dans une lettre qu'elle a fait parvenir à la juge Compagnone, la victime a confié au tribunal avoir été plongée dans une importante dépression par la suite.

Dans les mois suivant son agression, elle raconte s’être isolée, avoir perdu confiance envers les autres, ne plus avoir été capable de dormir sans verrouiller la porte et d'avoir eu des cauchemars au sujet de l'agression qui ont persisté pendant un an.

Elle a aussi écrit avoir développé un trouble alimentaire et avoir dû quitter son emploi, parce qu'elle avait peur de sortir de chez elle.

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