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Changement de garde aux Internationaux de tennis junior à Repentigny

16 hours ago 5

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Les gens réunis à l’hôtel de ville pour annoncer la tenue de la 38e édition Internationaux de tennis junior Banque Nationale à Repentigny se sont levés pour applaudir l’un des leurs. Des acclamations spontanées pour le travail accompli. Assis à la table devant eux, Benoit Delisle semblait ému. Le président de l’événement tire sa révérence à sa 20e année en poste.

Après 20 ans de bénévolat, c’est juste bon de céder sa place à quelqu’un pour qu’il amène le tournoi un peu plus haut. Je suis très fier de son évolution, résume l’homme-orchestre du tennis junior à Repentigny.

Benoit Delisle venait de remercier les nombreux commanditaires, donateurs et membres des gouvernements. Il s’était même relevé pour interrompre le maître de cérémonie pour en nommer quelques-uns de plus parce qu'il avait omis de les présenter au public sur place.

Ce tournoi fait partie de l’ADN des Repentignois. Il y a si longtemps que les meilleurs joueurs et joueuses juniors au monde se distinguent d’abord dans leur ville avant de conquérir les circuits professionnels.

Le maire de Repentigny, Nicolas Dufour, était présent, assis à la droite de Benoit Delisle. Après l’ovation au président sortant, il se réjouissait bien sûr de l’arrivée imminente de plus de 120 athlètes de près de 35 pays dans sa ville pour imiter les étoiles du tennis d’aujourd’hui.

Repentigny a déjà accueilli rien de moins que 17 futurs numéros un mondiaux à son tournoi, dont Iga Swiatek, championne en 2016.

Notre tournoi est le seul de sa catégorie au Canada. Énormément de vedettes sont passées par Repentigny. Et chaque année, on sent une évolution du tennis canadien. C’est un peu à ça que nous servons aussi.

La compétition, qui aura lieu du 24 au 30 août, est un tremplin pour le talent local. Nadia Lagaev est la meilleure joueuse junior canadienne au pays avec son 42e rang mondial. Volodymyr Gurenko occupe la 98e place chez les garçons.

Il n’y pas eu tant de gagnants ou gagnantes canadiennes. On a eu Eugenie Bouchard, qui a vaincu Françoise Abanda en finale en 2011. Ça reste l’un de mes moments mémorables. On a refusé du monde au parc cette année-là, se rappelle Benoît Delisle.

Justement.

Pour accueillir le public et ces jeunes athlètes, il faut des bénévoles qui ne comptent pas leurs heures. Ils seront 170 en 2025.

L’accès au site est gratuit. Il y a environ 2000 places. On vend des loges à des entreprises, et les spectateurs sont pratiquement assis sur le terrain. Nos soirées sont bondées. Les balles voyagent vite et c’est du jeu spectaculaire.

Benoit Delisle se prépare à passer le flambeau, mais il semble encore avoir cette étincelle en lui pour promouvoir le tennis. Le triomphe de la Canadienne Victoria Mboko à l’Omnium Banque Nationale le 7 août ne fait qu’attiser ce feu à l’aube de son dernier tournoi.

Selon lui, les répercussions de cette victoire se feront sentir à long terme.

Dans trois, quatre ou cinq ans, nous allons accueillir à Repentigny des jeunes qui auront été inspirés par madame Mboko, assure-t-il.

La joueuse en question n’a que 18 ans. Elle est juste un peu plus vieille que les participants et participantes aux Internationaux de tennis junior Banque Nationale de Repentigny, prêts à suivre ses traces.

La preuve est faite qu'il n'est pas nécessaire d'être si âgée pour devenir un modèle d'excellence.

Et dire que Victoria Mboko n'était pas née le jour où Benoit Delisle a pris les commandes de l'événement.

Le temps passe vite.

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