De nombreux joueurs du CH passent l’été ensemble à Montréal. Ils s’entraînent, fréquentent les festivals ou assistent aux mariages de coéquipiers, comme celui de Samuel Montembeault samedi. Rarement a-t-on vu autant de joueurs si tôt dans les environs, avant le début de leurs obligations envers l’organisation dans la métropole.

Lundi matin, plusieurs d’entre eux patinaient au Complexe sportif CN, à Brossard. Évidemment, Ivan Demidov faisait craquer le public. Le Russe découvre chaque jour un peu plus les partisans du Canadien.

Alexandre Carrier était avec ses coéquipiers sur place, lui qui vit son premier été comme porte-couleurs du Tricolore.

Après avoir assisté aux mariages de Nick Suzuki et de Samuel Montembeault, le défenseur vit sa propre lune de miel, entouré des amateurs de hockey québécois.

On ne s’est pas mariés, dit-il en riant. Mais on a scandé mon nom “Carrier! Carrier!” quand je suis passé à travers la foule, vendredi, au festival LASSO. Ce sont des choses qui n’arrivaient jamais avant. Je ne me faisais pas reconnaître du tout. C’est un ajustement.

À 28 ans, Alexandre Carrier n’a pas de souvenir d’avoir fait partie d’une équipe dont la plupart des joueurs avaient choisi de passer la saison estivale dans leur ville d’adoption.

C’est la première fois que je vois ça. Normalement, seulement les gars avec des enfants qui commencent l'école sont en ville. Les gars qui n’en ont pas arrivent en septembre. C’est excitant avec le groupe qu’on a.

Alex Newhook, Patrik Laine, Jayden Struble et David Reinbacher venaient de s’entraîner avec lui lorsqu’il a rencontré la presse en marge du lancement de la deuxième saison de la série La reconstruction : au cœur des Canadiens de Montréal, qui dévoile les dessous de la dernière campagne de l’équipe de Martin St-Louis.

Quand tu vois un caméraman à côté de Martin dans la chambre durant son discours entre deux périodes, tu le remarques. Sinon, tu essayes d’en faire abstraction, dit-il à propos de la présence d’une équipe de tournage dans les coulisses avec l’équipe.

David Savard dans l'attente

Le nouveau retraité David Savard était aussi dans les parages. Le vétéran défenseur répète qu’il aimerait être embauché par le Canadien pour continuer d’apporter sa contribution à la relève.

Il faut que ce soit un bon fit. Ils n’embauchent pas un gars juste pour embaucher un gars. Il n’y a rien de définitif, mais je pense qu'ils voient un potentiel.

David Savard n’a pas encore ciblé le prochain grand frère des jeunes joueurs du Canadien, un rôle qu’il a adoré camper au fil des dernières saisons.

J'ai hâte de voir lequel va prendre le lead. Il y a plein de bons vétérans dans ce groupe-là. Mais tant que tu n’es pas mis dans cette situation, c'est difficile à faire, précise-t-il.

J’ai fait partie d’équipes avec de bons leaders, mais ce ne sont pas nécessairement eux – je ne veux pas dire qui font la job sale, mais qui ont des conversations avec les jeunes. Souvent, ce sont les plus vieux, et j'ai adoré le faire. Tranquillement, quelqu'un va saisir l’occasion et prendre ce rôle. Je n’étais pas le seul à essayer. Les jeunes sont entre bonnes mains.

Le premier match préparatoire du Canadien aura lieu au Centre Bell, le 22 septembre, contre les Penguins de Pittsburgh.