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Orgo-Life the new way to the future Advertising by AdpathwayL’édition 2025 des Championnats du monde de natation, à Singapour, restera marquante dans l’histoire du sport canadien.
Mené par la prodige de 18 ans Summer McIntosh, l’unifolié a terminé au pied du podium du tableau des médailles en natation, avec quatre médailles d’or et quatre de bronze.
Le Canada a été devancé par la France, qui s’est hissée au troisième rang avec quatre médailles d’or, une d’argent et trois de bronze. Les États-Unis dominent le classement avec 29 médailles, dont neuf d’or. L'Australie a conclu au deuxième rang avec 20 médailles.
McIntosh, qui a décroché les quatre médailles d’or canadiennes, a aussi remporté une médaille de bronze au 800 m.
Elle s’est imposée au 400 m style libre avec un record canadien (3 min 56 s 26/100), au 200 m quatre nages individuel, au 200 m papillon, ainsi qu'au 400 m quatre nages individuel.
La jeune Canadienne est passée tout près de son objectif de décrocher cinq médailles d’or aux mondiaux, un exploit que seul son idole de jeunesse, Michael Phelps, a accompli en 2007, à Melbourne.
McIntosh continue d’écrire sa légende
Mais la performance de McIntosh n’avait rien d’ordinaire. Elle a obtenu dimanche sa 13e médaille en championnats du monde, sa 8e d'or.
Summer McIntosh a réalisé la plus grande performance sportive de tout nageur ou nageuse canadien ou canadienne.
Elle devient l’une des deux seules femmes à avoir remporté cinq médailles lors d’une même édition des mondiaux de natation, rejoignant ainsi la Suédoise Sarah Sjöström, qui avait réalisé l’exploit en 2019 (une médaille d’or et quatre de bronze).
La compétitivité hors normes de la jeune prodige a particulièrement été mise en lumière lors du 200 m papillon. Avec plusieurs secondes d’avance sur ses rivales, McIntosh a frôlé le record du monde. Un exploit qui l’a visiblement laissée sur sa faim.

Summer McIntosh a frôlé le record du monde du 200 m papillon, échouant à seulement deux millièmes de seconde.
Photo : Getty Images / Adam Pretty
Elle n’était qu’à 18 centièmes de seconde du record mondial détenu par la Chinoise Liu Zige (2:01,81), établi en 2009.
Mais le point d’orgue de la compétition restait la rencontre du siècle entre Summer McIntosh et Katie Ledecky, opposant la meilleure de tous les temps à sa potentielle héritière dans un duel au sommet sur 800 m.
La Canadienne n’est pas parvenue à détrôner l’Américaine dans son épreuve fétiche, terminant en troisième position derrière Ledecky et l’Australienne Lani Pallister, médaillée d’argent.
Ce n’est pas une contre-performance. C’est juste que Ledecky, en 15 ans de carrière, 2025 a été l'une de ses meilleures saisons, a expliqué Benoît Huot, ancien nageur paralympique canadien et multiple médaillé d’or.
McIntosh a exprimé une grande déception face à sa performance, après la course.
Ce qui décrit très bien le personnage de Summer McIntosh, elle a dit : ‘’Je déteste plus perdre que j’aime gagner’’, a relaté Huot. Ça, c’est une phrase qui résume qui est Summer McIntosh.
Ce n’est peut-être que partie remise pour McIntosh, qui pourrait tenter à nouveau de battre Ledecky sur 800 m aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, alors que l’Américaine défendra son titre à domicile.
Il y a tellement de choses qui peuvent arriver. Le point d'interrogation, c’est que Ledecky aura 31 ans aux Jeux de 2028, ce qui n’est pas jeune pour une nageuse. Elle en sera à ses cinquièmes Jeux olympiques, indique l’analyste.
McIntosh aura trois ans de plus, et 10 ans de moins que Ledecky. Mais il ne faut pas oublier que McIntosh a d’autres épreuves, alors que Ledecky se concentre majoritairement sur celle-ci, avec le 1500 m, ajoute-t-il.
Summer McIntosh pourrait aussi choisir de ne pas reprendre le 800 m en 2028, selon Huot. Elle pourrait plutôt se concentrer sur la défense de ses trois titres olympiques acquis en 2024, prioriser des épreuves de plus courte distance, où elle est plus à l’aise, et maximiser ses chances de décrocher cinq médailles d’or.
Dans quelques semaines, la Canadienne sera encadrée par Bob Bowman, l’ancien entraîneur de Michael Phelps, qui a aidé l’Américain à remporter 28 médailles olympiques, dont 23 d'or.

Summer McIntosh, 18 ans, et Léon Marchand, 23 ans, aux Jeux olympiques de Paris.
Photo : Getty Images / Adam Pretty
Bowman dirige également le Français Léon Marchand, 23 ans, roi incontesté de la natation masculine. Marchand a été nommé meilleur nageur des mondiaux chez les hommes, ce dimanche, lors de la journée de clôture, tandis que Summer McIntosh a reçu l’honneur chez les femmes.
Les moments forts du parcours canadien
D'autres nageurs canadiens se sont aussi illustrés à Singapour. Trois médailles de bronze ont été récoltées par les Québécois Mary-Sophie Harvey et Ilya Kharun, ainsi que par l’équipe canadienne de relais mixte.
Harvey a partagé le podium avec McIntosh au 200 m quatre nages, lors de sa première finale de la compétition.
Aux Jeux de Paris, l’été dernier, Harvey avait terminé au pied du podium à trois reprises : au 200 m libre, ainsi qu’aux relais 4x100 m quatre nages et 4x200 m libre.

Mary-Sophie Harvey a remporté sa première médaille aux Championnats du monde.
Photo : Getty Images / Quinn Rooney
Sa coéquipière Kylie Masse a quant à elle terminé quatrième en finale du 100 m dos.
Côté masculin, Ilya Kharun a obtenu une nouvelle médaille de bronze et un record personnel au 100 m papillon. Il avait déjà décroché deux médailles de bronze aux Jeux olympiques de Paris l’an dernier.
Joshua Liendo a pris la quatrième place dans cette même épreuve. Idem pour Blake Tierney, qui a terminé au 4e rang au 200 m dos.
De bons championnats pour le Canada, résume Benoît Huot en dressant un bilan des résultats. On voit que notre équipe masculine s’améliore.
En attendant les Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles, les Jeux du Commonwealth et les Jeux panpacifiques feront leur retour l’an prochain, avant les Championnats du monde de 2027.