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Tests de féminité : les boxeuses françaises privées des mondiaux

16 hours ago 1

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L'équipe féminine de France, qui devait participer aux premiers Championnats du monde de World Boxing à partir de jeudi, se retrouve privée de compétition, car les résultats des tests de féminité requis n'ont pu être transmis à temps.

C'est avec stupéfaction et indignation que le staff de l'équipe de France a appris, ce mercredi soir, que les boxeuses françaises ne pourraient pas participer aux premiers Championnats du monde organisés par World Boxing, a annoncé la fédération française dans un communiqué.

Romane Moulai (-48 kg), Wassila Lkhadiri (-51 kg), Melissa Bounoua (-54 kg), Sthélyne Grosy (-57 kg) et Maëlys Richol (-65 kg) devaient initialement prendre part à la compétition.

Près d'un an après la vive polémique aux Jeux olympiques de Paris concernant la féminité des boxeuses algérienne Imane Khelif et taïwanaise Lin Yu-ting, toutes deux absentes à Liverpool, la nouvelle fédération internationale avait annoncé, fin mai, sa décision de rendre obligatoires les tests de féminité.

Or, ces tests étant interdits en France sauf sous certaines conditions très encadrées, la fédération française explique n'avoir pu les réaliser qu'à son arrivée en Grande-Bretagne.

L'encadrement des Bleues s'est donc orienté vers un laboratoire accrédité par World Boxing avec l'assurance, affirme la fédération, que les résultats seraient disponibles dans les délais impartis.

Or, malgré les garanties réitérées par World Boxing, le laboratoire, qu'elle nous avait elle-même recommandé [...], n'a pas été en mesure de nous livrer les résultats des examens dans les temps, indique la fédération.

Faute professionnelle?

Privée de compétition, Maëlys Richol a fait part sur ses réseaux de sa frustration, de sa colère et de sa déception.

Après une année entière de travail, nous nous retrouvons écartées non pas pour une question sportive, mais à cause d'une gestion désastreuse et injuste. C'est extrêmement dur à encaisser, a-t-elle lancé.

Dans un message transmis à l'Agence France-Presse, la ministre des Sports Marie Barsacq a jugé cette situation inadmissible, disant partager la colère légitime des Bleues.

Elle a indiqué qu'elle adresserait dans la journée un courrier à World Boxing, à qui elle demande de faire toute la lumière sur les raisons qui ont abouti à cet imbroglio.

Candidate malheureuse à la présidence de la fédération française l'an dernier, Estelle Mossely a dénoncé une catastrophe sportive et une faute professionnelle de la part des personnes responsable des athlètes.

L'instance tricolore s'est toutefois défendue de toute négligence. Ce dysfonctionnement n'est aucunement imputable à la fédération française, écrit-elle. Au contraire, (celle-ci) s'est mobilisée dès le départ pour répondre aux exigences de World Boxing et s'est fiée aux engagements de cette dernière.

Contacté par l'AFP, un dirigeant de World Boxing a exprimé ses regrets quant au fait que certaines boxeuses n'aient pas pu transmettre leur résultat avant la date limite. Mais les règles et les délais avaient été publiés, a-t-il précisé.

Requête judiciaire

Dans un communiqué, l'instance mondiale a ensuite rappelé que les tests relevaient de la responsabilité des fédérations nationales.

Celles-ci sont les plus proches de leurs boxeurs, ont le plus facilement accès à eux et sont les mieux placées pour gérer le processus de test. Elles supervisent également le processus d'inscription des boxeurs et savent donc quels boxeurs doivent être testés et à quel moment, a dit l'organisation.

World Boxing, toute jeune fédération internationale reconnue par le Comité international olympique après la mise à l'écart de l'Association internationale de boxe amateure (IBA), organise à Liverpool ses premiers mondiaux.

Pour pouvoir y participer, les boxeuses devaient se soumettre au préalable à un test PCR, une mesure appliquée après les polémiques liées aux titres olympiques remportés l'an dernier par Imane Khelif et Lin Yu-ting.

À quelques jours du début de la compétition, l'Algérienne, qui souhaitait participer sans test aux mondiaux, a attaqué cette réglementation devant la justice sportive. La Taïwanaise s'est pliée au test, mais ne participera pas non plus aux mondiaux pour une raison que sa fédération n'a pas précisée.

La requête de Khelif offrira la première occasion d'un débat judiciaire sur le rétablissement dans le sport mondial des tests génétiques, en vigueur aux JO entre 1968 et 1996.

Avant ses mondiaux qui s'amorceront le 13 septembre à Tokyo, la Fédération internationale d'athlétisme a également imposé des tests aux athlètes des catégories féminines, ce qui a suscité les critiques de certains scientifiques et athlètes.

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