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Les Alouettes « mitigées » à propos des nouveaux règlements dans la LCF

2 weeks ago 7

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Les nouveaux règlements annoncés lundi par la Ligue canadienne de football (LCF) ont suscité des réactions partagées, tant chez les partisans que chez les joueurs, au cours des 24 dernières heures.

À l’entraînement de mardi, en préparation du match de vendredi contre les Stampeders de Calgary, les membres des Alouettes de Montréal se sont relayés afin de commenter ce changement inattendu.

Premier à prendre la parole, le directeur général Danny Maciocia a dressé un bilan plutôt positif, disant être très satisfait de l’annonce.

Maciocia a félicité la tendance proactive du nouveau commissaire de la LCF, Stewart Johnston, qui est en poste depuis avril dernier.

Ça démontre à quel point on a un commissaire qui est proactif. Puis, probablement, pendant qu’il occupera son poste en tant que commissaire, ça se peut qu’il y ait d’autres changements.

Ça, ça m’inspire, de savoir qu’on a un leader en poste qui pense qu’on peut améliorer le produit qu’on a, a ajouté le DG.

Maciocia a fait un état des lieux de chaque changement, affirmant que la plupart d’entre eux étaient justifiés et allaient dans la bonne direction.

Les poteaux, je n'ai jamais compris pourquoi ils étaient sur la ligne des buts. D'un point de vue de sécurité, nous avons vu plein de collisions.

Il en est de même à propos de la fin du simple (ou rouge), ce botté qui donne un point et récompense parfois une tentative de placement manquée.

C'était une question de temps avant qu'une équipe remporte une Coupe Grey sur un botté raté, a souligné Maciocia.

La ligne des 55, dans mon cas à moi, c’est ce que je ne comprends pas, a-t-il mentionné à propos de sa seule réserve, en référence au raccourcissement du terrain, qui passe de 110 à 100 verges.

Le directeur général a confirmé que lui et tous les gouverneurs de la ligue avaient été avisés de ces changements quelques jours avant l’annonce.

Tous les changements ont été approuvés à l’unanimité par le conseil des gouverneurs de la LCF [dont Maciocia fait partie] il y a plusieurs semaines, a indiqué la LCF, contactée par Radio-Canada à ce sujet, contredisant l’idée que les équipes n’auraient pas été consultées.

Ce qui n'est pas le cas des joueurs et des entraîneurs du circuit Johnston.

L'entraîneur-chef Jason Maas ne s’est pas prononcé sur les changements, préférant se concentrer sur la saison en cours.

Ces nouvelles règles entrent en vigueur en 2026 et 2027. Je pense à 2025, c'est tout ce que je dirai à ce sujet.

Si quelqu'un dans notre équipe pense déjà à 2026, il se trompe complètement, a lancé Maas.

Une perte d’identité canadienne?

Pour Maciocia, le fond de l’identité du football canadien n’a pas changé, avec les règlements les plus influents sur le jeu qui sont restés intacts, notamment les 3 essais, les 12 joueurs et le mouvement des receveurs avant que le ballon soit en jeu.

Je pense qu’il fallait un peu de renouveau. Je ne crois pas que ce soit trop radical, on est toujours Canadiens. On n’a pas touché au ratio, on n’a pas touché aux trois essais, on n’a pas touché au mouvement. On a juste ajusté un peu, donc je pense qu’il faut garder l’esprit ouvert.

Marc-Antoine Dequoy était quant à lui plus réticent, affirmant que le vestiaire était mitigé par rapport à ces changements et qu’il reste beaucoup de réflexion à faire pour avoir une opinion ferme.

Je comprends d’un côté que le poteau est dans le chemin. Personnellement, j’ai fait de gros jeux grâce à ce poteau-là, en me cachant derrière! Mais ça peut être embêtant en tant que défenseur si tu suis une couverture homme à homme.

Je n'ai aucun problème avec l'innovation. Est-ce que c'est dans la bonne direction? Je ne sais pas. C’est un gros changement quand même.

Un homme répond aux questions des journalistes.

Marc-Antoine Dequoy est un joueur des Alouettes depuis 2020.

Photo : Étienne Bruyère/Radio-Canada

Questionné sur la réaction négative des partisans depuis l’annonce, Dequoy s’est montré compréhensif.

Je comprends les fans. C'est ce qui nous différencie du football américain. Au final, il faut donner du temps pour voir ce que ça va donner, mais il faut aussi écouter les fans dans tout ça.

Contactée par Radio-Canada, la LCF a réagi aux critiques. Nous nous attendions à de vives réactions de la part des partisans. Comme toute autre grande ligue, la LCF a évolué et innové au fil des ans et continuera de le faire.

L'ambiguïté autour du Stade Percival-Molson

Les nouveaux règlements concernant les mesures des terrains de la LCF portent également à confusion concernant le nid des Moineaux.

Le Stade Percival-Molson, où jouent l'équipe, appartient à l’Université McGill, qui a une équipe de football dans le Réseau du sport étudiant du Québec.

Un stade de football avec de spectateurs

Les Alouettes de Montréal jouent au Stade Percival-Molson depuis 1997.

Photo : Chambre de commerce du Montréal métropolitain

La ligue va être en discussions avec l'U Sports, a confirmé Maciocia. On verra s'ils vont adopter les changements suggérés. Si c'est le statu quo, on va s'adapter de notre côté.

Les Alouettes sont l’une des deux équipes de la LCF à partager un terrain avec une équipe universitaire, avec les Stampeders de Calgary.

La plus grosse inquiétude que j’ai dans tout ça, c’est l'U Sports. Comment ça va affecter le football au niveau universitaire? Est-ce qu’ils auront le budget pour changer leur terrain? a dit Dequoy, lui-même un ancien des Carabins de l’Université de Montréal.

Notre ligue est composée de Canadiens, et il faut préserver ça.

Des réactions fortes autour de la LCF

La réaction la plus virulente autour de la LCF est venue de la Colombie-Britannique, où Nathan Rourke, quart-arrière étoile des Lions, a dénoncé la perte d’identité de son sport.

Les nouvelles modifications de règles, elles sont pourries. Elles sont vraiment pourries.

Comme beaucoup d’autres, les amateurs et les joueurs de cette ligue, j’ai grandi en regardant la LCF et en aimant ce sport. J’ai grandi en Ontario, j’ai joué toute ma vie selon les règles du football canadien [...]. Ce sont ces éléments qui rendent ce sport unique et différent.

Son coéquipier à la position de botteur de précision, Sean Whyte, a également partagé son amertume sur les réseaux sociaux, particulièrement face à la disparition du simple, qui le touche directement.

Eh bien, je suppose que je sais quand je ne serai plus nécessaire. Ça a été une belle aventure, a-t-il écrit sur X.

Son homologue des Alouettes, José Maltos Diaz, n’a montré aucune déception de son côté, disant simplement qu’il s'adapterait d’ici 2026 aux changements à son rôle.

Un botteur de précision vient de frapper un ballon.

José Maltos Diaz

Photo : The Canadian Press / Jeff McIntosh

L’entraîneur-chef des Blue Bombers, Mike O’Shea, a salué la sortie de Rourke, qualifiant ses propos de fantastiques. Il a lui aussi regretté certains changements, jugeant qu’ils risquent de nuire au football universitaire et aux stades déjà existants.

Questionné sur ces vives réactions, Maciocia a voulu tirer une leçon positive de la situation.

Je vais vous dire ce que j’ai remarqué : la passion que les gens ont pour ce sport. Qu’ils soient d’accord ou non avec les changements, la passion est bien présente.

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