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La longue attente pour le retour de la LNH aux JO achève

14 hours ago 2

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Quand les joueurs de l’équipe canadienne de hockey masculin ont quitté Sotchi en février 2014, contentés et repus par leurs exploits avec la médaille d’or autour du cou, ils ne pouvaient se douter de ce qui leur pendait au bout du nez.

Un exode olympique de 12 ans, léger hiatus imprévu, même si l’on se doutait depuis un moment déjà que les Jeux de 2018, en Corée du Sud, n’intéressaient guère la Ligue nationale.

Il s’avérera que ceux de 2022 à Pékin non plus. À un mois et demi de l’événement, la LNH avait annulé sa participation, officiellement en raison d’un sursaut de la pandémie de COVID-19, ce qui n’avait toutefois pas empêché près de 3000 athlètes de se rendre en Chine, mais pas les hockeyeurs.

Enfin, pas ces hockeyeurs-là. N’en déplaise aux David Desharnais, Mark Barberio et autres Henrik Tömmernes, le spectacle n’a atteint ni l’apothéose des Jeux de Vancouver et du but en or de Sidney Crosby, ni la démonstration de toute-puissance canadienne en Russie de la meilleure équipe défensive de l’histoire des JO. Il aurait d’ailleurs été bien ingrat de leur en demander autant.

On nous a volé deux Jeux olympiques, avait laissé tomber le Tchèque David Pastrnak la dernière fois qu’on a eu la chance d’en discuter avec lui, soit lors du match des étoiles à Toronto en 2024.

Un sentiment partagé par plusieurs.

Je me rappelle, à la petite école, quand Équipe Canada jouait un match à la télé, nous nous réunissions tous dans le gymnase pour le regarder. Ça n’arrive pas autrement qu’aux Olympiques. Les partisans ont été volés et les joueurs aussi. Je comprends pourquoi la LNH n’a pas toujours voulu y aller et les propriétaires ne voulaient pas que des joueurs se blessent, je comprends, mais c’est le meilleur hockey au monde et les amateurs y ont droit, a lancé Drew Doughty au micro de Radio-Canada Sports en août dernier.

Tout cela n’est plus qu’un mauvais souvenir. Adieu rancœur et ressentiment, la Ligue nationale débarque en grande pompe à Milan pour sa sixième participation olympique.

L’équipe à battre

La Finlande est championne en titre de l’événement, guidée par Sakari Manninen, attaquant à égalité au sommet des marqueurs du dernier tournoi. Tout comme Juraj Slafkovsky, 17 ans à l’époque, en a été le buteur le plus prolifique et le joueur par excellence.

Les chances de les voir répéter leurs exploits, entourés de joueurs de la LNH, sont plutôt minces. Le Canada a remporté les deux dernières éditions avec les meilleurs joueurs au monde, le Canada a triomphé à la Confrontation des 4 nations l’hiver dernier, le Canada demeure ce géant que tous voudront faire tomber.

Sidney Crosby souhaitera s’assurer que ça n’arrive pas. Le capitaine des Penguins pourrait représenter le seul lien avec le passé olympique de l’équipe canadienne advenant que les services de Drew Doughty ne soient pas retenus.

Ça veut tout dire d’avoir une autre occasion de jouer aux JO. Dans les dernières années, il y avait beaucoup d’incertitude à savoir si on aurait la chance de revenir […] Faire partie d’Équipe Canada c’est faire partie de quelque chose de plus grand que le hockey. C’est l’équipe olympique, l’occasion de côtoyer d’autres athlètes qui ont consacré leur vie à leur sport. C’est le fun de les rencontrer, d’entendre leurs histoires. Il n’y a rien qui se compare à ça, a estimé Crosby.

Les autres pays sont si bons, on n’aura pas de marge de manœuvre, a ajouté le double champion olympique de 38 ans.

Crosby, sorte d’éminence grise, sera épaulé par une génération de talents uniques qui pourraient en être déjà à une troisième participation. Ce sera toutefois la première de Connor McDavid, de Nathan MacKinnon, de Cale Makar et de Brayden Point. La transition est amorcée.

Est-ce un changement générationnel? Est-ce qu’on tourne la page? Peut-être que ce sera le cas pour Sid, mais on a tellement un bon groupe de jeunes joueurs extrêmement talentueux, espérons que nous reprendrons là où on a laissé, a fait valoir l’entraîneur de l’équipe canadienne, Jon Cooper.

Les groupes

Le Canada est la tête d’affiche du groupe A dans lequel on retrouve également les Tchèques, les Suisses et les Français, premiers adversaires de l’équipe respectivement les 12, 13 et 15 février.

Nous connaissons bien les Tchèques et les Suisses, a lancé l’attaquant canadien Sam Reinhart. Ce sont deux des équipes les plus coriaces que tu vas croiser. À nous d’utiliser à notre avantage ce défi dès le départ. Si on gère bien ça, ça peut être bénéfique pour la suite.

Le groupe B sera composé de la Suède, la Finlande, la Slovaquie et l’Italie, qualifiée à titre de pays hôte. Les Américains coiffent le groupe C en compagnie de l’Allemagne, la Lettonie et le Danemark.

Comme lors des deux derniers tournois, les 12 équipes joueront au moins un match à élimination directe à la conclusion du tour préliminaire. Les trois premiers de chaque groupe et le meilleur deuxième obtiendront un laissez-passer pour les quarts de finale; les huit autres formations s’affronteront pour les y rejoindre.

La rivalité

Il n’y a donc aucune garantie que le Canada et les États-Unis croisent le fer. Leurs deux derniers duels en février 2025, joués entre la guerre tarifaire et les menaces de Donald Trump de faire du pays de Wilfried Laurier le 51e État, ont déclenché les passions. Sur la glace – où trois bagarres ont éclaté dès les premières secondes de jeu entre les deux sélections nationales – et par partisans interposés qui huaient l’hymne national de l’adversaire, à Montréal comme à Boston.

Le tout a culminé pendant une période de prolongation haletante qui a pris fin grâce au but de McDavid. Un nouveau chapitre d’une rivalité trop longtemps en jachère, prête à reprendre ses droits.

On t’apprend dès l’enfance à ne pas aimer Hockey USA et je suis certain qu’ils pensent la même chose de Hockey Canada.

C’est le niveau de jeu le plus élevé auquel j’ai joué. Quand on pense à une compétition qui oppose les meilleurs aux meilleurs, c’est ça qu’on a en tête, a conclu McDavid.

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