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À 100 jours des Jeux, le Canada se prépare pour Milan-Cortina

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Les 25es Jeux olympiques d’hiver sont à nos portes. Dans 100 jours, les athlètes auront convergé vers Milan et Cortina d’Ampezzo, en Italie, pour une autre grand-messe sportive que vous présentera Radio-Canada du 6 au 22 février 2026.

Une équipe chevronnée de chefs d’antenne, de journalistes, de descripteurs et d’analystes vous proposera une couverture exhaustive des Jeux de Milan-Cortina, avec plus de 600 heures de programmation. En plus des quatre grands rendez-vous quotidiens sur ICI Télé avec une équipe d’animation composée de Jean-Patrick Balleux, France Beaudoin, Guillaume Dumas, Roseline Filion, Martin Labrosse, Jacinthe Taillon et Geneviève Tardif, toutes les épreuves seront offertes en temps réel et sur demande sur ICI TOU.TV, et gratuitement.

Plusieurs localités du nord de l’Italie seront mises à contribution. Les principaux pôles de compétition, ceux de Milan et de Cortina d’Ampezzo, sont séparés par plus de 400 kilomètres. Un défi logistique considérable, mais un défi que la délégation canadienne respecte, selon le chef du Sport du Comité olympique canadien, Éric Myles.

Il est nécessaire d’amener le sport à l’endroit où sont les sites, et on évite les grandes constructions qui, malheureusement, dans le passé, pouvaient parfois être inutiles, ajoute M. Myles. Ce seront vraiment des Jeux collés aux couleurs du pays, et ça va être de toute beauté.

Milan-Cortina promet quelques nouveautés, dont le ski-alpinisme comme sport inédit, et quelques retours intrigants. Avec tout le respect que méritent les épreuves de luge en duo, amorçons notre tour d’horizon avec un retour qui a particulièrement marqué l’imaginaire collectif l’hiver dernier.

Les joueurs de la LNH, athlètes olympiques à nouveau

Ils étaient attendus depuis 2014, année de leur dernière participation. Les joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH) retrouveront la patinoire olympique à Milan, et le moment pourrait difficilement être mieux choisi.

Le public a renouvelé son intérêt envers le hockey international en février dernier, avec la présentation d’une Confrontation des 4 nations résolument bouillante dans un contexte de tensions sociopolitiques entre le Canada et les États-Unis. La LNH a alors rapporté une audience de 16,1 millions de personnes pour la finale entre ces deux pays, gagnée en prolongation par Connor McDavid.

Connor McDavid est entouré de coéquipiers.

Connor McDavid (au centre) a inscrit le but qui a permis au Canada de remporter la Confrontation des 4 nations contre les États-Unis.

Photo : Associated Press / Charles Krupa

On y ajoute un Sidney Crosby et un Nathan MacKinnon, convoqués d’emblée tout comme McDavid, et l’attaque canadienne semble déjà pleinement en mesure d’atteindre la finale pour la médaille d’or, toute dernière joute sportive prévue avant la cérémonie de clôture du 22 février, à Vérone. Les États-Unis, la Suède et la Finlande auront d’autres plans.

Du côté féminin, il s’agira du premier tournoi olympique depuis la création de la Ligue professionnelle de hockey féminin. La ligue aura-t-elle donné un petit coup de pouce aux talents de l’extérieur de l’Amérique du Nord? Est-ce qu’une Tchéquie en progression, par exemple, peut bousculer l’ordre établi? Les Canadiennes, battues deux fois par les Américaines en trois finales au Championnat du monde depuis leur médaille d’or à Pékin, souhaiteront que non.

Dandjinou-Sarault, duo doré?

Marc Gagnon voit grand pour son équipe. L’entraîneur-chef en patinage de vitesse sur courte piste croit que son groupe peut améliorer le record de six médailles récoltées par le Canada sur le petit ovale en 2002, à l’époque où il patinait encore lui-même, vous rappellera-t-il. Avec deux têtes d’affiche comme William Dandjinou et Courtney Sarault qui s’ajoutent aux vétérans Kim Boutin, Steven Dubois et Maxime Laoun, pourquoi pas?

Exclu de l’équipe olympique de 2022 dans la dernière ligne droite du processus, Dandjinou a élevé son statut au rang d’espoir de premier plan, toutes disciplines confondues. La délégation canadienne en entier a rapporté quatre médailles d’or de Pékin en 2022, et il n’est pas si farfelu de s’imaginer que le Montréalais de 24 ans en gagnera autant à lui seul. Après tout, Dandjinou vient d’en récolter cinq (500 m, 1000 m, 1500 m, relais 5000 m et relais mixte) lors de la seule deuxième étape du Circuit mondial de courte piste à Montréal.

Elle lève le poing en célébration.

Courtney Sarault

Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes

Sarault, pour sa part, revient de loin. Quand elle a remporté l’or au 1500 m lors de l’avant-dernière étape du Circuit mondial 2024-2025, en février dernier, elle mettait fin à environ deux ans de misère, avec des résultats en deçà de ses attentes, des problèmes de santé et une commotion qui, au bout du compte, lui a permis de prendre le repos nécessaire.

Amèrement déçue de ses Jeux de 2022, la Néo-Brunswickoise a toutes les raisons d’être optimiste en vue de ceux de 2026. Elle a gagné les neuf courses individuelles auxquelles elle a participé aux Championnats canadiens, en septembre, et elle compte déjà quatre médailles individuelles, dont trois d’or, cette saison sur le Circuit mondial.

La fédération nationale aura aussi ses ambitions sur la longue piste. Il y a, après tout, un titre olympique à défendre à la poursuite par équipe pour Ivanie Blondin, Valérie Maltais et Isabelle Weidemann.

Deux occasions (en or?) pour Kingsbury

Le roi tient à reprendre sa couronne. Battu en 2022 par le Suédois Walter Wallberg, qui n’avait même jamais gagné de Coupe du monde avant sa victoire à Pékin, Mikaël Kingsbury veut une quatrième médaille olympique, et pas en argent comme en 2014 et 2022. Quand on a été neuf fois champion du monde et qu’on a reçu neuf gros globes de cristal, on ne vise rien de moins que les plus hauts sommets.

Kingsbury aura même deux occasions d’ajouter à sa collection de médailles puisque les bosses en parallèle font leur entrée dans le programme olympique en 2026. Comme quadruple champion du monde en titre de la discipline, le Québécois n’a pas l’intention d’y voir simplement une autre possibilité de mettre la main sur l’or. Il visera la victoire dans les deux épreuves.

Dans le volet féminin, attention à Maïa Schwinghammer, qui progresse chaque saison et qui s’est imposée pour la première fois lors d’une Coupe du monde, en janvier dernier, à Val Saint-Côme.

Cassie Sharpe célèbre son podium avec ses skis en main.

Cassie Sharpe a pris le 3e rang en demi-lune aux mondiaux de ski acrobatique.

Photo : Associated Press / Mayk Wendt

Les autres disciplines de ski acrobatique ne devraient pas être en reste. L’épreuve féminine de la demi-lune (deux médailles canadiennes en 2022) sera une nouvelle fois à surveiller, notamment en raison du remarquable retour sur skis de Cassie Sharpe, devenue mère après les Jeux de Pékin. L’Albertaine a participé à six compétitions depuis. Elle a terminé hors du top 5 à une seule occasion et a gagné deux médailles, dont celle en bronze des derniers mondiaux.

Nouveau départ en patinage artistique

La tradition canadienne en patinage artistique a souffert en 2022. Pour la première fois en 42 ans, la délégation canadienne est rentrée au pays sans médaille.

Les résultats des dernières années indiquent que c’est en duo que les espoirs canadiens sont les plus légitimes. Piper Gilles et Paul Poirier, présents sur quatre des cinq derniers podiums mondiaux en danse sur glace (sans jamais gagner), auront à cœur d’améliorer leur feuille de route olympique après une 8e place en 2018 et une 7e en 2022.

En couple, maintenant que Deanna Stellato-Dudek possède la citoyenneté canadienne, son duo avec Maxime Deschamps représente un fort potentiel de médaille. Champions du monde en 2024, ils continuent d’ajouter des cordes à leur arc, comme en fait foi ce saut périlleux arrière qu’ils ont intégré à leur programme court cette saison après l’approbation récente de la manœuvre.

Un couple de patineurs artistiques effectuent une figure sur la glace.

Maxime Deschamps et Deanna Stellato-Dudek

Photo : Reuters / Stephane Mahe

Un palmarès à entretenir en surf des neiges

Avec six médailles, les planchistes ont été parmi les Canadiens les plus productifs à Pékin. La fédération nationale a tous les droits d’espérer une récolte semblable en 2026.

En snowboard cross, Éliot Grondin est assurément prêt à passer un cap. Vice-champion olympique en 2022, il a depuis été couronné champion du monde en 2025 et a gagné deux globes de cristal sur le circuit de la Coupe du monde en 2024 et 2025. Sa collègue médaillée de bronze de l’épreuve mixte en 2022, Meryeta Odine, a terminé au pied du podium des derniers mondiaux. Elle aussi possède les munitions pour faire encore mieux sur le plan individuel qu’en 2022. Elle avait alors pris le 3e rang.

Les options canadiennes au grand saut et à la descente acrobatique sont nombreuses. Cameron Spalding est le détenteur du globe de cristal en descente acrobatique, tandis que Liam Brearley est le champion du monde. Mark McMorris a remporté six médailles aux JO et aux mondiaux ainsi qu’une vingtaine d’autres aux X Games, toutes disciplines confondues. Laurie Blouin, première médaillée olympique canadienne en descente acrobatique et ex-championne du monde dans les deux épreuves, vise une troisième participation aux JO.

Elizabeth Hosking et Brooke D’Hondt demeurent les grands espoirs à la demi-lune, tandis que l’équipe de slalom géant parallèle est en nette progression, notamment avec les Québécois Aurélie Moisan et Arnaud Gaudet.

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