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L’arsenal unique de Trey Yesavage

7 hours ago 5

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Bien peu de lanceurs, dans la longue histoire du baseball majeur, ont connu des débuts aussi fracassants que le jeune artilleur des Blue Jays de Toronto Trey Yesavage. « Je suis vraiment impressionné. C’est complètement historique », a d’ailleurs dit son gérant John Schneider mercredi soir, après l’avoir vu menotter les Dodgers de Los Angeles pendant sept manches, lors du 5e match de la Série mondiale.

Le lanceur de 22 ans n’a accordé qu’un point et trois coups sûrs, en route vers une victoire de 6-1. Il en a profité pour retirer pas moins de 12 frappeurs sur des prises, dans ce qui était déjà sa deuxième présence en Série mondiale.

À son premier départ, lors du premier match à Toronto, Yesavage avait été moins convaincant, accordant quatre coups sûrs et deux points en quatre manches. Il n’y a aucun doute qu’il avait retrouvé son arsenal complet hier soir, a indiqué Schneider. C’est un lanceur différent quand il possède tous ses moyens. Dans le premier match, il n’avait pas tout à fait sa balle fronde. Je suis complètement abasourdi parce qu’il peut accomplir.

C’est aussi l’analyse que fait Mathieu Tremblay, chercheur en biomécanique de jour, lanceur avec le Big Bill de Coaticook de soir dans la Ligue de baseball majeur du Québec. Le premier match, c’était un de ses moins bons départs de sa jeune carrière, dit-il. Il avait moins de contrôle sur sa balle. Là, il avait l’air intouchable.

Il faut dire que Yesavage n’en était qu’à son huitième départ dans les majeures, mercredi soir au Dodger Stadium. L’échantillon est petit, mais prometteur, selon Mathieu Tremblay, qui ne se souvient pas d’avoir vu des lanceurs aussi convaincants à un tel âge.

C’est vraiment spectaculaire son ascension, il est passé en une saison de la ligue mineure A jusqu’à la grande finale du baseball majeur. Il y en a eu quelques-uns qui ont été bons dès le commencement, des choix de premier tour comme Stephen Strasburg ou Paul Skenes, mais ils n’ont pas lancé en séries à leur saison recrue.

Mais ces gars-là ont un arsenal de lancers assez standard. C’est surtout leur vélocité qui les aide, et non des balles à effet, comme c’est le cas pour Yesavage.

Ça reste que Yesavage peut lancer à 95, 97 mph, mais c’est pratiquement rendu la norme dans la ligue, en moyenne. Ça reste vite, mais lui, c’est l’effet de sa balle qui le distingue. Son mouvement est particulier, presque à l’opposé de ce qu’on voit d’habitude. Il relâche la balle très haut, au-dessus de la tête.

Sa slider (glissante) et sa splitter (fronde) sont ses deux armes principales. Elles bougent dans des directions opposées, ce qui rend la lecture encore plus difficile, explique-t-il. Normalement, une splitter est plus lente et tombe vers le sol, alors que la slider va dans la direction inverse du frappeur droitier. Mais chez lui, parfois, la balle revient vers le frappeur, un peu comme une sinker, mais moins rapide. C’est un arsenal vraiment particulier pour un jeune lanceur.

Le choix de premier tour des Blue Jays en 2024 n'est pas à l'abri de la fameuse guigne de la deuxième saison, cependant.

S'il peut rester en santé, ça va être un pilier de cette équipe pour de nombreuses années, prédit le chercheur. On verra si dans son cas, la deuxième année est plus difficile. Ça arrive souvent. Les frappeurs vont chercher à étudier ses lancers. Ça va prendre du temps avant qu'ils ne s'habituent, cependant.

Les frappeurs ont d'ailleurs aujourd'hui recours à un simulateur, Trajekt, qui reproduit les effets de bien des lanceurs. La plupart des clubs utilisent ça. On va sûrement l'utiliser pour savoir l'affronter l'an prochain, dit Mathieu Tremblay.

Mais John Schneider ne semble pas trop s'inquiéter pour son poulain. Quand on l'a rappelé et qu'il restait seulement une dizaine de matchs au calendrier, on voulait simplement injecter un peu de talent, voir comment ça allait se passer. Il n'a fait que rehausser les attentes depuis. J'ai l'impression que la prochaine saison ne sera que normale pour lui. Il est capable de gérer ses performances, son entraînement, les médias...

Il est entouré de journalistes, de caméras et de micro.

Trey Yesavage répondant aux questions des journalistes le 14 septembre dernier, après avoir été rappelé des mineures.

Photo : Getty Images / Mark Blinch

Il dégage aussi une grande confiance, selon son coéquipier Bo Bichette. Ses performances sont incroyables, mais la maturité dont il a fait preuve pour gérer ces moments est tout simplement extraordinaire.

Je pense qu'il a une confiance en lui inébranlable, mais on ne l'entend jamais dans le vestiaire, ce qui, je crois, en dit long sur lui. Il vient ici pour travailler et nous aider à gagner.

Mathieu Tremblay a aussi hâte de voir comment se dérouleront les négociations pour son prochain contrat. Disons qu'il a tous les arguments de son côté pour se négocier un gros salaire.

Les Blue Jays pourraient remporter la Série mondiale lors du sixième affrontement, vendredi soir à 20 h (HE) à Toronto. Kevin Gausman sera le partant pour les locaux, tandis que Yoshinobu Yamamoto, un autre prodige du monticule, sera d'office pour les Dodgers.

Avec les informations de Associated Press

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