La patineuse artistique russe Kamila Valieva, qui se destinait à devenir une étoile montante du sport, a perdu jeudi son dernier recours en appel dans une affaire de dopage qui a secoué les Jeux olympiques de Pékin, en 2022.

Les juges du Tribunal fédéral suisse ont rejeté l'appel de Valieva visant à annuler une suspension de quatre ans imposée par le Tribunal arbitral du sport (TAS), en janvier dernier.

Valieva a été condamnée par la Cour suprême à payer 7000 francs suisses (plus de 12 000 dollars canadiens) de frais et 8000 francs suisses (environ 14 000 $CA) à l'Agence mondiale antidopage et à l'Union internationale de patinage.

L'année dernière, le TAS avait également disqualifié Valieva des épreuves auxquelles elle a participé à Pékin, ce qui avait fait passer les Russes de la médaille d'or à la médaille de bronze dans l'épreuve par équipe, propulsant les États-Unis au rang de champions olympiques. Ces médailles ont finalement été remises lors des Jeux d'été de Paris.

Trois juges du TAS ont également rejeté l'argument des avocats de Valieva selon lesquels son contrôle positif à un médicament cardiaque interdit, détecté pendant les Jeux olympiques dans un échantillon prélevé six semaines plus tôt lors des championnats de Russie, était le résultat d'une contamination provenant d'un dessert aux fraises préparé par son grand-père.

Aujourd'hui âgée de 19 ans, Valieva a été autorisée à reprendre l'entraînement la semaine dernière, avant l'expiration de sa suspension, en décembre. Elle ne peut pas se qualifier pour participer aux Jeux olympiques d'hiver de 2026, à Milan, en février.