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Qui sauvera Coco Gauff?

19 hours ago 1

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Pour les amateurs de sport, il n’y a probablement rien de plus triste et intrigant que de voir un ou une athlète combattre les « yips ». Depuis quelque temps, il n’y a donc rien de plus triste et intrigant que de regarder jouer Coco Gauff.

Un yips est un dérèglement inconscient qui sort de nulle part et qui affecte les athlètes dans des mouvements qu’ils ont pourtant effectués à la perfection des milliers de fois.

Au golf, un grand nombre de joueurs renommés - dont plusieurs vainqueurs de tournois majeurs comme Ernie Els, Padraig Harrington, Vijay Singh et Mark O’Meara - se sont soudainement retrouvés incapables d’effectuer des coups roulés ou des coups d’approche de faible distance. Des études ont révélé que les yips affectent éventuellement près de la moitié des golfeurs réguliers.

Au baseball, le brillant jeune lanceur Rick Ankiel - alors âgé de 21 ans - a soudainement perdu le marbre dans le premier match de championnat de la ligue nationale en 1999. Au cours d’une même manche, l’ex-joueur des Cardinals de Saint Louis a lancé cinq balles dans le filet de sécurité situé derrière le marbre. Il ne s’en est jamais remis. Il n’a jamais retrouvé le parfait contrôle de ses lancers et il a éventuellement dû abandonner sa position.

Un autre lanceur dominant, Jon Lester, s’est soudainement trouvé incapable de relayer correctement la balle au premier coussin afin d’y retenir les coureurs. Cette inexplicable défaillance mentale lui a occasionné d’immenses problèmes au milieu des années 2010. Et que dire de l’ex-deuxième-but étoile des Yankees, Chuck Knoblauch, pour qui un simple relais au premier coussin est devenu, en un claquement de doigts, une aventure aussi imprévisible que dans une ligue regroupant des enfants de sept ans?

Au tennis, les yips semblent presque aussi courants qu’au golf. Des joueurs dominants perdent soudainement leur précision lorsqu’ils détiennent le service. Et quand ça se produit, on a l’impression de voir le hamster qui fait tourner la roue dans leur tête et de voir se répandre le doute qui finit par affecter plusieurs autres aspects de leur jeu.


Depuis le début de sa brillante carrière, Coco Gauff a souvent figuré au sein du top-10 des joueuses qui commettent le plus de doubles fautes sur le circuit de la WTA. Mais en 2024, elle l’a complètement échappé en servant 430 points sur un plateau d’argent à ses rivales, soit près du double (209 de plus!) que durant sa saison 2023.

Aucune autre joueuse n’a commis autant de doubles fautes que Gauff la saison dernière. Et cette année, la troisième raquette mondiale domine encore ce classement avec 320 doubles fautes commises. Les joueuses qui la devancent au classement de la WTA, Iga Swiatek (2e) et la numéro un mondiale Aryna Sabalenka, en ont respectivement commis 175 et 198 de moins.

Quand on y pense, il faut que Gauff soit incroyablement talentueuse pour avoir remporté un tournoi majeur et pour se maintenir dans le top-5 mondial malgré une telle faille dans son jeu. Et elle l’est! Elle n’a pas fait ses débuts professionnels à l’âge de 15 ans par hasard.

Certains pourraient même arguer qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat avec ses problèmes de yips puisque Sabalenka elle-même était aux prises avec ce genre de démons il y a quelques saisons et, qu’avec de l’aide, elle a fini par les chasser. Même chose pour Novak Djokovic au début des années 2010.

Sauf qu’on parle ici d’une jeune femme de seulement 21 ans qui semble soumise à une pression incroyable depuis son adolescence. Et dans le cas de Gauff, cette charge semble peser tellement lourd depuis tellement longtemps qu’on commence à se demander si, et comment, elle finira par s’en sortir.


À son premier match à l’Omnium Banque Nationale à Montréal il y a quelques semaines, Gauff a commis 23 doubles fautes contre sa compatriote Danielle Collins. Ce n’était pas anodin. Ça faisait six ans qu’un nombre aussi élevé de doubles fautes n’avait pas été commis sur le circuit féminin.

À Montréal, elle a enchaîné avec 14 doubles fautes à son match suivant contre Veronika Kudermetova. Et une fois confrontée à la jeune canadienne Victoria Mboko, les balles servies par Gauff ont touché la cible (seulement 6 doubles fautes), mais elles n’avaient aucun mordant et elle n’a remporté que 42 % des points disputés lorsqu’elle détenait le service.

Gauff a embauché le biomécanicien Gavin MacMillan pour tenter de régler son persistant problème. C’est ce dernier qui a aidé Sabalenka à rependre le contrôle de son jeu, ce qui est rassurant. Mais la côte semble extrêmement difficile à remonter.

À son premier match à Flushing Meadows (contre le 79e mondiale Ajla Tomljanovic), Gauff a commis 10 doubles fautes et subi pas moins de six bris de service. Il lui a donc fallu près de trois heures pour se départir d’une joueuse qui ne lui arrive pas à la cheville. Après l’une de ses victoires aux Internationaux des États-Unis, on a par ailleurs vu Gauff éclater en larmes en commentant les difficultés auxquelles elle fait face et qui, visiblement, ont aussi fait éclater sa confiance en mille miettes.

Puis lundi, dans son match de la ronde des 16, Gauff a été soufflée en 64 petites minutes par Naomi Osaka, une ex-championne qui occupe le 23e rang mondial et qui peine à remonter les échelons. Ça faisait parfois mal à regarder.

Un peu comme elle l’avait fait à Montréal, visiblement préoccupée par la correction de détails d’ordre mécanique, l’Américaine de 21 ans s’est efforcée de bien placer la balle (elle n’a commis que cinq doubles fautes). Mais elle n’a remporté que 52 % de ses points au premier service. Sans doute lessivée mentalement, elle a aussi commis 33 fautes directes.

Coco Gauff est une athlète en détresse. On lui souhaite d’être bien entourée.

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