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Summer McIntosh déjà parmi les intemporelles?

4 weeks ago 3

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C'est le cas de le dire, Summer McIntosh a connu des essais canadiens sensationnels. La Torontoise a éclipsé la concurrence à chacune des cinq finales auxquelles elle a participé, établissant au passage trois nouvelles marques mondiales (400 m libre, 200 m et 400 m quatre nages individuel) et deux temps de référence nationaux (800 m libre et 200 m papillon).

Avec ses trois records du monde acquis aux mondiaux en petit bassin en décembre dernier, à Budapest, l'athlète de 18 ans a profité de la piscine du Saanich Commonwealth Place de Victoria, en Colombie-Britannique, pour porter son total à six.

C'est complètement surréel, a lancé d'emblée la paranageuse Aurélie Rivard, en entrevue avec Radio-Canada Sports.

D’être capable de faire autant d’exploits en aussi peu de temps, surtout l’année après les Jeux olympiques – c’est connu qu’après les Jeux, on est essoufflé, on se pose des questions [...] J’ai rarement vu quelqu’un d’aussi motivé que ça, a affirmé la multiple médaillée paralympique.

La Québécoise s'est dite impressionnée par les prouesses de McIntosh, précisant que le fait qu'elle soit Canadienne revêt un cachet particulier.

On pense souvent plus à l’Australie ou aux États-Unis, mais de la voir d’aussi près, c’est vraiment l’fun pour le sport en général, ça amène beaucoup de lumière, a-t-elle souligné.

Si McIntosh est encore bien jeune, son nom circule dans la sphère de la natation depuis déjà un moment. À 14 ans, à Tokyo, elle a pris part à ses premiers Jeux olympiques et, même si elle a montré des signes d'un avenir prometteur, le podium a été tout juste hors de portée.

Le moment de consécration est plutôt arrivé l'été dernier, à Paris, où McIntosh a brillé avec quatre médailles, dont trois d'or (200 m papillon, 200 m QNI et 400 m QNI) et une d'argent (400 m libre).

Est-ce donc toujours surprenant de la voir s'imposer de la sorte dans une compétition après avoir fait étalage de tout son talent sur la plus grande scène sportive? À en croire Aurélie Rivard, pas vraiment, et il ne faut pas s'attendre à ce que ça cesse prochainement.

Je sais qu’elle a beaucoup de talent, mais je pense qu’elle met tellement de travail là-dedans qu’on n’a pas fini de voir ça, a-t-elle précisé, soulignant également la nouvelle association entre McIntosh et Bob Bowman, l'ancien entraîneur de Michael Phelps.

Je crois qu’on n’est pas au bout de nos surprises avec elle.

Pour l'athlète de 29 ans, il est clair que l'éthique de travail de McIntosh lui a permis de s'établir comme une des têtes d'affiche de son sport, tout comme sa passion.

La combinaison des deux l’amène au plus haut niveau. [...] Elle a tout le temps l’air d’avoir du plaisir, a souligné Rivard.

C’est tellement difficile comme travail de se lever tous les jours, de devoir tout le temps se surpasser. Et sa plus grande rivale, c’est elle-même. Quand tu aimes et que tu es passionné par ton sport, ça fait toute la différence.

Un potentiel encore inexploité

La constance et le talent indéniable de McIntosh à un si jeune âge portent à réflexion : si elle a un plafond, quel est-il?

D’habitude, les filles qui performent à l’adolescence, le plafond arrive à cet âge-là et il n’a pas l’air d’être arrivé encore, a admis Rivard en riant.

Je lui souhaite de ne pas en avoir. Si elle est capable de toujours trouver un élément qui va aider son entraînement, d’ajouter ou de retirer pour s’adapter avec son corps, avec son âge, il n’y a pas de raison qu’il y ait un plafond de sitôt, a-t-elle ajouté.

Il faut dire que McIntosh ne semble pas s'être mis de limites non plus, visant toujours plus haut. Son objectif pour les Jeux de Los Angeles 2028 en témoigne, elle qui souhaite y récolter cinq médailles d'or individuelles. Pour certains, cela peut sembler ambitieux, mais il serait risqué de parier contre la jeune Ontarienne.

C’est réaliste. Je pense qu’elle n’a pas montré tout ce dont elle est capable, a affirmé Rivard. C’est quelqu’un d'extrêmement fort, elle a beaucoup de talent dans plusieurs spécialités, donc ce n’est pas quelque chose qui me surprendrait.

McIntosh aura d'abord son regard orienté vers les Championnats du monde de Singapour, en juillet, et si les essais canadiens ont servi d'avant-goût, elle devrait arriver fin prête.

Je crois qu’on peut s’attendre à voir une autre performance exceptionnelle, a indiqué la sextuple médaillée d'or aux Jeux paralympiques.

Quand l'on pense à la meilleure nageuse de l'histoire du Canada, les noms de Penny Oleksiak ou d'Aurélie Rivard reviennent, mais force est d'admettre que celui de Summer McIntosh s'est déjà immiscé dans la conversation.

Il n’y a personne au Canada, depuis longtemps, qui a fait ce qu’elle a fait. Penny [Oleksiak] a été la cheffe de file de ce mouvement de filles, de femmes qui ont commencé à performer en natation au pays, a précisé Rivard.

Pour Summer, ça ne prendra pas beaucoup de temps avant qu’elle ne soit la meilleure athlète au pays, mais sûrement au monde aussi.

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