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Foi de Gilles Lépine, tout est en place pour une semaine mémorable à la Ligue des nations de volleyball de Québec, dont il préside le comité organisateur.
Ils nous ont dit qu’on avait un amphithéâtre et un montage qui pourraient être dignes d’un Championnat du monde. Commençons par respirer par le nez, mais c’est agréable d’entendre ça de la part des gens de la Fédération internationale, s’est réjoui M. Lépine, en soulignant avec son enthousiasme habituel une panoplie d’informations, de la vente de billets (au-dessus de 30 000 pour la semaine jusqu’ici) à des petits détails techniques qui changent tout (la facilité d’installation du filet, parce que le Centre Vidéotron est muni de trous pour en accueillir les poteaux).
De mercredi à dimanche, certaines des meilleures équipes du monde s’affronteront dans l’amphithéâtre de Limoilou. Le public de Québec a déjà donné une idée de son appétit pour du volleyball dimanche dernier, avec un match préparatoire à guichets fermés entre le Canada et l’Italie au PEPS.
Le soutien a été formidable jusqu’ici, et nous n’avons même pas encore joué de match [officiel], a souligné le bloqueur canadien Fynn McCarthy, et les données de l’organisation lui donnent raison. Ce samedi, on attend plus de 12 000 spectateurs pour le grand rendez-vous de la semaine entre le Canada et la France.
Je ne savais pas, s’est exclamé le double champion olympique français Trévor Clévenot quand on l’a informé de ce chiffre. L’athlète de 30 ans sera le meneur de cette équipe française qui a laissé bon nombre de vétérans chez eux, mais qui affiche les ambitions qui viennent avec son palmarès.
Cette année, c'est un peu particulier, parce que c'est une année post-olympique, a convenu l’attaquant. Forcément, il y a une nouvelle génération qui vient s'accrocher un peu au wagon, sur un cycle qui va jusqu'à Los Angeles. Il va falloir bien travailler. C'est une Ligue des nations qui est très longue et c'est une grosse préparation aussi pour les Championnats du monde. On y va avec des intentions, pour aller le plus loin possible.

Trévor Clévenot a gagné à Paris sa deuxième médaille d'or olympique.
Photo : Getty Images / Sarah Stier
Clévenot a cependant convenu qu’il n’y a pas d’équipe favorite qui se dégage. D’abord parce qu’avec 12 matchs répartis sur trois semaines pour chaque équipe dans le seul tour préliminaire, avec une phase finale prévue du 30 juillet au 3 août, beaucoup d’eau peut couler sous les ponts.
Aussi parce que, comme l’a expliqué le Français, les équipes renouvellent leur effectif. Le premier adversaire de la France sera l’Argentine, qui a atteint les quarts de finale des deux dernières Ligues des nations, et c’est probablement l’équipe la plus expérimentée parmi celles qui joueront à Québec, selon l’entraîneur de l’équipe canadienne Dan Lewis.
Il y a beaucoup de changements de joueurs, de jeunes qui n’ont pas beaucoup d’expérience internationale. Mais le niveau est bon, a assuré le pilote canadien, qui espère que la présentation de la Ligue des nations à Québec fera des petits et amènera des jeunes à adopter le sport.
Fynn McCarthy a déjà eu le rêve de jouer dans la Ligue nationale de hockey. Il a pratiqué les deux sports jusqu’à ce qu’on finisse par lui faire comprendre que, sur la glace, le quatrième trio d’une équipe junior B serait son plafond.
Jouer ici devant une grande foule, c’est un honneur – c’est comme une version adaptée de mon rêve. Et un rêve qu’il souhaitera faire naître chez d’autres cette semaine.
Avec les informations de Jean-Philippe Martin