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Orgo-Life the new way to the future Advertising by AdpathwayMême si les Roses de Montréal trônent au sommet de la Super Ligue du Nord (SLN), leur marge de manœuvre demeure très mince et un important test attend l’équipe samedi, contre le Rise, à Vancouver.
La troupe de Robert Rositoiu traverse une bonne séquence. Elle n’a pas perdu à ses trois derniers matchs, mais n’a qu’un point d’avance au classement sur l’AFC Toronto.
Samedi dernier, Montréal a vaincu Ottawa dans un match où le Rapide a dû se débrouiller à 10 joueuses pendant la majorité du match après avoir reçu un carton rouge à la 26e minute de jeu. La tâche aurait pu paraître soudainement facile pour les Roses, mais ça n’a pas été nécessairement le cas.
Ottawa, c’est une très bonne équipe. C’est certain qu’il y avait un contexte. Ça leur faisait un troisième match en sept jours. Il y a eu le carton rouge qui est arrivé et qui change tout, mais même à 10, elles sont restées très fortes. Elles étaient difficiles à déséquilibrer. Et parfois, c’est comme un cadeau empoisonné le fait d’être à 10 contre 11. On a réussi à faire le travail, mais on aurait pu avoir une meilleure deuxième mi-temps, a reconnu l’entraîneur.
Il y a la façon dont le match a commencé, et après, on s’est installé. On a commencé à jouer, on a été propres. C’était bien à voir. On était à 1-0 à 11 contre 11 et on commençait à vraiment leur poser problème, alors j’étais vraiment content de voir ça. Même le carton rouge, on le provoque, grâce au fait qu’on défend bien, a-t-il renchéri.
Les Roses prendront l’avion vendredi en direction de la Colombie-Britannique, où elles affronteront le Rise. Montréal a remporté les deux duels entre les deux équipes cette saison. Dans le dernier match, le 7 juin, les Montréalaises ont enregistré une victoire convaincante de 2-0 à domicile.
Robert Rositoiu croit cependant que l'opposition sera meilleure cette fois-ci.
Ce n’était pas leur meilleur match, a-t-il lancé. Elles sont capables de faire beaucoup mieux, alors on s’attend à un match difficile. Ce qui a fonctionné, c’est leur capacité de jouer avec le ballon, de s’installer dans la moitié haute et de poser problème en étant patientes et au bon moment, prendre la vitesse et déséquilibrer.
Si on arrive à faire ça, je pense qu’on a de bonnes chances d’avoir une bonne performance. Ça dépend aussi de ce qu’elles vont proposer parce que c'est une équipe qui change un peu ses animations. Donc, est-ce qu’on va être capables de battre leur pressing? Ça commence par là.
Si les footballeuses ont l’habitude de jouer sur du gazon synthétique au Stade Boréale, elles fouleront une surface naturelle à Vancouver. Afin de peaufiner la préparation, le personnel d’entraîneurs tenait à ce que les entraînements aient lieu sur du gazon naturel.
On essaie de ne pas trop alterner parce que ce n'est pas nécessairement bon pour le corps. Mais le fait de passer une semaine complète, voire deux avec la semaine prochaine sur du naturel, c’est bien. Nous aurons plusieurs matchs sur du naturel, alors aussi bien retrouver ces repères-là, a-t-il souligné.

Latifah Abdu et Tanya Boychuk
Photo : Pablo A. Ortiz / Roses de Montréal
Latifah Abdu et Tanya Boychuk, avec trois buts chacune, ont été les bougies d'allumage à l’attaque depuis le début de la saison. En milieu de terrain, Charlotte Bilbault remplit son rôle de meneuse et offre souvent de belles passes qui mènent à des chances de marquer.
La Québécoise Noémi Paquin tente tant bien que mal d'apporter sa contribution à l'attaque. L’attaquante fait partie des quatre joueuses ayant effectué le plus de tirs au but dans la ligue depuis le début de la saison. Malgré tous ses efforts, elle n’a toujours pas trouvé le fond du filet, ce qui semble générer une certaine frustration, si l’on se fie à son langage non verbal. Robert Rositoiu tente de l’accompagner de son mieux à travers cette progression.
Je peux la réconforter parce qu’elle fait beaucoup de bonnes choses. Elle défend bien, elle est capable de donner des passes décisives comme c’était le cas lors du dernier match. Marquer, ce n’est pas tout. Elle est challengée. Ça lui fait du bien, je pense, au fond. Elle le comprend, elle est très intelligente. Elle continue de bien travailler et elle gère ses émotions et son but va venir. C’est surtout ses performances qui doivent continuer d’être constantes, a-t-il indiqué.
La défenseuse Julia Leas, blessée à une cheville, ratera un troisième match de suite. L’équipe s’attend cependant à ce qu’elle revienne au jeu plus vite que ce qui avait été prévu.
C’est une vraie professionnelle. Elle fait tout ce qu’elle peut. Au début, elle ne pouvait pas trop marcher. Elle avait une botte, elle allait au gym et travaillait les bras. Maintenant, elle est tout le temps là, elle encourage l’équipe. Elle est sur la bonne voie, a affirmé son entraîneur.
Les Roses de Montréal affrontent le Rise, à Vancouver, samedi, à 14 h (HAE). Leur prochain match à domicile aura lieu le 12 juillet, après la pause internationale.
Avec les informations d'Olivier Tremblay