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Les premiers pas du judoka Shady Elnahas dans l’antichambre de la WWE

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Entre le judo et la lutte professionnelle, Shady Elnahas a fait son choix. Depuis la mi-mars, il vit à Orlando, en Floride, où la World Wrestling Entertainment (WWE) l’a accueilli dans son centre de performance. Muni d’un contrat de développement, le Canadien découvre le sport-spectacle qu’il suit depuis qu’il est tout petit, mais qui lui réserve encore des tas de surprises.

Après plus de deux décennies à pratiquer une discipline souvent brutale, qui vous abîme le corps jusqu’aux jointures, Elnahas croyait avoir connu ce qu’il y a de plus exigeant dans le sport. Il avait tort, admet-il volontiers aujourd’hui. La lutte professionnelle a beau être le résultat d’une collaboration entre ses acteurs, elle fait quand même mal, et les efforts déployés sont considérables.

Elnahas décrit son quotidien des derniers mois ainsi : début de journée à 7 h et repos aux alentours de 22 h. Le matin est consacré aux entraînements dans le ring, pour deux ou trois heures, le tout suivi d’une séance en gymnase. Viennent alors les cours de jeu — au sens théâtral du terme — et d’expression au micro, puis les entraînements supplémentaires dans le ring dont on dit qu’ils ne sont pas obligatoires, mais ils sont obligatoires, précise-t-il.

Les week-ends, il y a des spectacles non télévisés, et on conduit pendant deux à quatre heures pour aller faire ces spectacles, ajoute Elnahas. On doit aider à construire le ring, puis le ranger ensuite. Je fais de la sécurité… on fait tout. C’est comme cinq jobs en un.

Commencer n’importe quel emploi, c’est quand même dur, poursuit-il. Ici, c’est vraiment exigeant. Je n’ai pas vraiment le temps de faire autre chose que de penser à la lutte. Quand je suis chez moi pour une heure, je pense à ce que je vais écrire pour le cours de jeu, alors je dois préparer ça aussi. En lutte, je pensais que je serais un judoka qui ferait des projections de judo, que tout serait assez simple. Mais tu dois vraiment apprendre comment être un lutteur et faire les trucs de la bonne manière.

La WWE a officiellement annoncé l’embauche d’Elnahas le mois dernier, en compagnie de deux athlètes olympiques comme lui : le lanceur de disque sud-africain Francois Prinsloo et un autre judoka, l’Autrichien Aaron Fara, devenu le colocataire d’Elnahas.

Les recrues n’en sont qu’à leurs premiers pas dans le domaine, mais déjà, Elnahas affirme que son cerveau bouillonne d’idées. Il attend avec impatience son combat avec Fara, qui devrait donner une bonne histoire basée sur leur passé commun sur les tatamis.

Il importe cependant de ne pas brûler d’étapes. Son premier match — non télévisé — a duré 5 minutes, mais il lui a semblé que 20 minutes s’étaient écoulées, car je dois penser à tellement de trucs en même temps.

Certes, la lutte professionnelle offre à Elnahas une liberté de création absente du judo. En revanche, s’il pouvait essentiellement faire ce qu’il voulait dans cette discipline en ce qui a trait aux entraînements et aux combats, à la WWE, on suit le protocole.

Je suis juste impatient, convient-il. Je vois quelque chose de cool, et je veux le faire tout de suite, mais on n’a pas le droit parce qu’ils veulent que ce soit sécuritaire. En même temps, moi, je pense qu’on peut faire tout ça. On doit seulement nous faire confiance. Et quand on nous fera confiance, on pourra tout faire. C’est juste de l’impatience. Mais je dois être un bon employé, suivre les règles.

La plupart des gens qui sont ici, ça leur prend un an, deux ans pour être à un haut niveau.

L’ancien judoka a toujours eu confiance en ses moyens, et le centre de performance de la WWE ne l’a pas changé. D’ici quatre ou cinq mois, il souhaite faire sa première apparition dans l’émission hebdomadaire de NXT, l’antichambre de la WWE où bon nombre de ses vedettes actuelles ont appris le métier, s’ils n’avaient aucune expérience, ou les bonnes habitudes de la maison, s’ils venaient du circuit des organisations indépendantes de lutte professionnelle.

Ils se serrent la main devant le logo de NXT.

Shady Elnahas (à droite) travaille désormais avec l'ancien lutteur Shawn Michaels, devenu premier vice-président du développement des talents de la WWE.

Photo : Instagram/Shady Elnahas

On ne devient toutefois pas bon lutteur sans savoir qui on est. Le personnage et la manière de l’incarner revêtent autant d’importance que les prises dans le ring, ce qui était le moindre des soucis d’Elnahas quand il était petit et qu’il faisait des manœuvres stupides sur le divan et sur le lit avec son frère Mohab.

La WWE n’a offert aucune garantie à Elnahas quant à son personnage. À l’heure actuelle, explique-t-il, on discute d’un rôle un peu mystérieux, généralement calme, mais susceptible de perdre la tête par moments. Il souhaiterait conserver son prénom de Shady, dont la version anglaise peut se traduire librement par louche ou suspect, et qu’on souligne ses origines égyptiennes et canadiennes.

Et, comme il l’annonçait déjà avant de signer avec la WWE, il aimerait jouer les méchants.

Je regarde les pros faire. Je pense que je vais toujours être un méchant, prédit Elnahas. Je pense que c’est plus intéressant, plus amusant de pouvoir répondre aux gens qui te crient après. Je pense que je vais essayer les deux et voir comment je performe mieux, en gentil ou en méchant.

Presque du même souffle, il rappelle que la WWE sera en visite au Québec au mois d’août pour deux événements et formule le souhait qu’on lui demande d’aller faire un peu de pub. Ce sera le temps d’essayer d’être gentil.

Avec les informations d’Olivier Pellerin

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