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« Les parents font partie de l’équipe » : un guide pour l’encadrement parental sportif

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Sport’Aide s'attarde à l’encadrement parental dans les milieux sportifs. L'organisme a annoncé mardi la publication de deux nouveaux guides destinés à outiller les parents et les intervenants afin de favoriser un environnement sain et sécuritaire aux jeunes athlètes.

On a une approche positive et on a voulu lancer des outils pour permettre aux intervenants qui sont dans l’écosystème d'intervenir de façon positive pour que les parents soient renforcés dans leurs rôles, qu’ils fassent partie de la solution, et non du problème comme on nous le montre trop souvent.

Parmi les invités de marque réunis autour de la table : Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air au gouvernement du Québec, Sylvie Fréchette, olympienne canadienne en natation artistique, et Patrice Bernier, ancien joueur de soccer de l'Impact de Montréal.

Tous ont souligné avoir été, à un moment ou à un autre de leur carrière, touchés par l’encadrement parental, que ce soit comme parents ou comme enfants.

Sport’Aide est un organisme à but non lucratif, fondé en 2015, qui vise à prévenir la violence et favoriser des environnements de sport, de loisir et de plein air sains, sécuritaires et inclusifs pour les jeunes, tant au niveau élite que récréatif. Il offre un service d’écoute, d’accompagnement et d’orientation, puis propose des formations et des outils pratiques destinés aux athlètes, aux entraîneurs, aux parents et aux intervenants.

Les mauvaises pratiques

Athlètes de haut niveau au fil de leur carrière, les panélistes ont identifié les mêmes erreurs récurrentes : la pression de performance dès le jeune âge, des comportements déplacés de certains parents envers les officiels ou les entraîneurs et un manque d’autonomie laissé à l’enfant.

Des fois, on se dit qu’on fait bien, mais on n’est pas dans la bonne idée, explique d’abord Patrice Bernier. On va voir des parents qui sont engagés, ce qui est bien, mais parfois, trop engagé, ce qui peut être néfaste à l’égard de l’enfant, qui est là juste pour jouer dans un esprit de camaraderie, pour un sentiment d’appartenance.

Ce constat provient notamment des nombreux témoignages recueillis par Sport’Aide au fil des ans. Chaque année, l’organisme sonde l’opinion de dizaines de milliers d’acteurs du milieu sportif pour ajuster ses services, a précisé son directeur général.

Il peut y avoir différents comportements qui, sans être malveillants, mais qui font en sortes que ça donne une pression additionnelle quand on mise sur l’enfant, sur la performance plutôt que sur la qualité de l’expérience, et qui fait en sorte que le jeune pense qu’il est inapte parce qu'il n’a pas gagné alors que ce n'est pas ça le but ultime de la pratique du sport, souligne Isabelle Charest, elle-même ancienne patineuse de vitesse sur piste courte, détentrice de trois médailles olympiques au relais.

Les situations qui reviennent le plus souvent, c’est que les parents ne comprennent pas leur rôle ou leur place, témoigne pour sa part Sylvie Fréchette, aujourd’hui entraîneuse au club de natation Neptune Synchro, à Saint-Jérôme. Ils vont être plus maladroits, et souvent, ils vont essayer de venir gérer ce qu’il va se passer sur le bord de la piscine ou du terrain, donc si on ne définit pas clairement les rôles, il risque d’y avoir un chevauchement désagréable et frustrant.

Une femme pose à la caméra.

Sylvie Fréchette a fondé le club de natation Neptune Synchro en 2010.

Photo : Radio-Canada / Alain Décarie

Qu’est-ce qu’un bon encadrement parental?

L’encadrement parental est à définir selon chaque parent, souligne avant tout Sylvie Fréchette, donc c’est un travail de longue haleine à faire entre l'entraîneur, l’enfant et le parent. Il n’y a pas deux enfants ou deux parents pareils.

Pour moi, le sport, c’est la plus grande école de la vie, et c’est vraiment ‘école’ avec un grand ‘E’, affirme également l’olympienne canadienne.

Mais alors, comment faire en sorte que cette expérience scolaire soit positive, de même qu'un lieu d’apprentissage pour les jeunes athlètes?

S’assurer que l’enfant ait une implication positive, ça passe par une implication positive du parent, c’est la clé, selon le DG de Sport’Aide, Sylvain Croteau. Avoir une approche où l’enfant est partenaire. D’être à son écoute, d’être clair, d’être transparent, concernant les attentes de part et d’autre.

Selon Patrice Bernier, l’implication des parents ne doit pas être vue comme un problème, tant qu’elle reste bien orientée.

J’ai eu des parents qui étaient exigeants, mais c’était plus dans le sens de la discipline, l’organisation, mais jamais dans l’idée de la performance.

Songeur, un homme regarde au loin.

Patrice Bernier est l'un des porte-paroles dans ce nouveau projet de Sport'Aide.

Photo : The Canadian Press / Graham Hughes

Changer les mentalités, un outil à la fois

Pour soutenir les bonnes pratiques parentales, Sport’Aide a lancé deux guides en ligne sur l’encadrement parental, dans le cadre d’une campagne parrainée par le gouvernement du Québec et par le Canadien de Montréal, dont l’ancien capitaine Shea Weber agit d'ailleurs comme porte-parole aux côtés de Patrice Bernier et de Sylvie Fréchette.

Le Réseau du sport étudiant du Québec, Sports Québec et le Réseau des unités régionales de loisir et de sport du Québec s’associent également à l’initiative à titre de partenaires de diffusion et de promotion.

L’objectif, c’est de faire en sorte que l'expérience soit positive, et je pense qu’on a une facilité à dire que certains comportements ne sont pas souhaitables, mais c’est plus difficile de savoir quels comportements il faut adopter, et comment on en vient à adopter ces comportements-là, déclare Isabelle Charest.

Donc, en partenariat avec Sport’Aide, pour lancer des outils qui vont faire en sorte que le milieu soit plus sain et sécuritaire, et que l’expérience soit positive pour les athlètes, pour les entraîneurs et tout le monde qui gravite autour du milieu sportif, ajoute la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air.

Les guides visent à proposer des activités pour optimiser et favoriser une relation de collaboration et à conscientiser les parents sur de bonnes pratiques à adopter et des pièges à éviter pour soutenir leur enfant, peut-on lire dans le communiqué de Sport’Aide.

Les parents font partie de l’équipe. Et c’est pour ça que c’était important de développer des outils qui allaient être faciles en même temps pour les intervenants, mais aussi pour les parents à comprendre leur rôle.

Ces ressources, espèrent les intervenants, permettront de renverser la tendance et de consolider un modèle parental positif et durable dans le sport québécois.

Le parent agit comme modèle. Si l'on a des comportements inacceptables, le message qu’on envoie à nos enfants c’est qu’ils peuvent avoir les mêmes comportements, les mêmes pratiques, et ça, on veut éviter ça, soutient le DG.

On veut tous la même chose : le bien-être et le développement de nos enfants, conclut Sylvie Fréchette.

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