Les Oilers savaient ce qu’ils avaient à faire, les joueurs le répétaient depuis la défaite de lundi lors du troisième match de la finale de la Coupe Stanley contre les Panthers. Ils ont créé l'égalité 2-2 dans la série, jeudi, grâce à un gain de 5-4 en prolongation, signé Leon Draisaitl.

Il fallait être disciplinés et connaître un bon début de rencontre.

Les Oilers ont plutôt écopé de trois pénalités en première période, dont deux pour bâton élevé. Evander Kane a été pris en défaut, lui qui en avait eu trois pénalités lundi, en plus d’une inconduite.

Matthew Tkachuk en a profité pour inscrire deux buts en supériorité numérique. Anton Lundell a ajouté un autre filet pour les Panthers dans les derniers instants de l’engagement et après 20 minutes de jeu, les Panthers avaient une avance de 3-0.

Les Oilers étaient au tapis, mais l’arbitre n’a pas compté jusqu’à 10.

Les Oilers se sont donc relevés, encore, comme ils l’ont fait si souvent depuis le début des séries.

Jake Walman, qui avait donné l'avance 4-3 aux Oilers en troisième période a été le premier à parler de ce qui s’est passé dans le vestiaire entre la première et la deuxième période.

Corey Perry a fait un discours, puis plusieurs vétérans se sont levés, ce qui montre bien le nombre de leaders que nous avons dans l’équipe, a affirmé le défenseur.

Je ne vous dirai pas ce qu’il nous a dit, mais quand Corey parle, on écoute. Il n’est pas le genre à crier toujours après les autres, ce n’est pas qui il est, alors tu sais que quand il le fait, c’est important et tu dois écouter, a dit Leon Draisaitl. Il est un gagnant, il a tout gagné au cours de sa carrière, il est passé par toutes les situations et il a de l’expérience, a ajouté le héros de la rencontre.

Le discours des vétérans de l’équipe a eu un effet apaisant pour Vasily Podkolzin, qui a répondu avec le troisième but des siens et une aide sur le but gagnant en prolongation.

Les meneurs de l’équipe nous ont dit qu’on devait se tenir, de ne pas abandonner et de nous battre à chaque seconde de chacune de nos présences sur la glace, a mentionné le joueur russe. Nous avons beaucoup de vétérans et ils sont généralement calmes, ça m’aide à me calmer dans des matchs émotifs comme celui-là.

L’effet Pickard

Appelé en relève à Stuart Skinner en début de deuxième période, Calvin Pickard n’a flanché qu’une seule fois sur 23 tirs. Il a récolté une septième victoire en séries et n’a pas encore subi de revers.

Son travail est difficile, il est entré dans le match alors que nous tirions de l’arrière 3-0, il venait de passer une période sur le banc sans bouger, mais il a su faire les arrêts clés au moment où c’était important, a constaté Leon Draisaitl. Il est un des meilleurs gardiens de la ligue pour faire les gros arrêts quand ça compte, il a été spectaculaire.

Je ne peux pas être plus heureux pour lui, a affirmé Jake Walman en parlant du gardien des Oilers. La situation n’était pas idéale pour lui, mais cela prouve que n’importe qui peut avoir un impact sur un match à tout moment, a continué le défenseur.

Une autre remontée

Depuis le début des séries, les Oilers ont fait leur spécialité des remontées dans une rencontre. C’était la huitième fois que l’équipe effaçait un retard au cours d’un match pour remporter une victoire.

Encore une fois, nous avons prouvé que nous n’abandonnons jamais. Nous continuons toujours à pousser, a dit Leon Draisaitl.

Nous n’aimons pas avoir à revenir de l’arrière, mais quand nous devons le faire, nous excellons dans ce domaine.

Les Oilers et les Panthers n’auront pas beaucoup de temps pour se remettre de leurs émotions. Le cinquième match de la série sera présenté samedi à Edmonton.