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Orgo-Life the new way to the future Advertising by AdpathwayLe sport est parfois cruel. On en a eu un autre bon exemple ce week-end, alors que les Blue Jays de Toronto ont vu leur magnifique parcours éliminatoire se terminer sur une défaite crève-cœur lors du match ultime de la Série mondiale contre les Dodgers de Los Angeles.
Plusieurs ne donnaient pas cher de leur peau contre la puissance californienne à l’aube de la classique automnale. Pourtant, les Jays ont non seulement rivalisé, mais aux yeux de plusieurs, ils ont été la meilleure équipe.
Est-ce que les Dodgers ont été plus chanceux? Peut-être. N’en demeure pas moins que la formation torontoise a eu ses occasions de mettre la main sur un premier titre en 32 ans, mais elle n’a pas su en profiter.
Trop de coureurs laissés sur les sentiers
L’attaque des Blue Jays a eu plus de facilité à placer des joueurs sur les sentiers que celle des Dodgers. En sept rencontres (ou huit, si l’on prend en compte le marathon de 18 manches lors du match no 3), la troupe de John Schneider a enregistré 76 coups sûrs, contre 52 pour Los Angeles.
Le hic, c’est que Toronto a peiné à ajouter au pointage une fois les coureurs sur les coussins.
À preuve, avec des joueurs aux deuxième et troisième buts, les Jays ont présenté un taux de conversion de 23 % (15 en 65) en Série mondiale. En pareilles circonstances lors des sixième et septième matchs, les chiffres sont encore plus effarants, alors que le taux de conversion chute à 15 % (4 en 26).
Au total, les représentants de la Ville Reine ont laissé 66 coureurs sur les sentiers. Dans des matchs aussi âprement disputés, les Jays ont laissé de précieux points sur le terrain à quelques reprises.
Une balle immobilisée qui fait mal
En avant 3-2 dans la série, les champions de la Ligue américaine ont eu deux occasions de mettre un terme à la série devant leurs partisans. Lors de la sixième rencontre, les Dodgers, menés notamment par le brio de leur as partant Yoshinobu Yamamoto, se sont d’abord imposés 3-1.
Les Blue Jays sont pourtant passés bien près d'effacer leur retard en neuvième manche, mais un jeu inusité a ralenti leurs ardeurs.
Alors que Myles Straw se trouvait au premier coussin, et avec aucun retrait au compteur, Addison Barger y est allé d’une claque profonde au champ centre-gauche, mais la balle s’est logée sous le coussin de la clôture.
Le voltigeur des Dodgers, Justin Dean, s’est aussitôt empressé de lever les bras pour signaler la situation aux arbitres, pendant que les deux joueurs des Blue Jays croisaient tour à tour le marbre.

Lors du sixième match de la Série mondiale, la frappe d'Addison Barger en neuvième manche s'est retrouvée sous le coussin de la clôture.
Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette
Après révision, les officiels ont confirmé le double automatique de Barger, et Straw a dû retourner bredouille au 3e coussin. Appelé en relève, Tyler Glasnow s’est ensuite assuré de fermer les livres.
Il a d’abord forcé Ernie Clement à se commettre sur une chandelle à l’avant-champ. Puis, le dernier frappeur des Jays, Andrés Giménez, a frappé une flèche au champ gauche captée en course par Kiké Hernández. Ce dernier a ensuite épinglé Barger, qui s’était un peu trop éloigné du deuxième coussin, pour mettre fin au match.
Un match ultime spectaculaire
Lors de la septième et ultime rencontre, les Blue Jays se sont assurés de ne pas laisser les Dodgers les distancer. Bo Bichette a donné le ton en troisième manche avec un circuit de trois points.
Les Dodgers ont réduit l’écart à un point en début de sixième manche, mais Giménez a aussitôt répondu en poussant Clement au marbre avec un double.
À ce moment, selon le site de la MLB, le pourcentage de chances d’une victoire des Blue Jays s’élevait à 88,8 %. Mais Los Angeles n’entendait pas laisser les probabilités dicter l’issue du match.
En huitième, Max Muncy a enregistré un circuit en solo qui portait la marque à 4-3. Puis, en neuvième, un héros inattendu s’est levé.
Les Jays n’étaient qu’à deux retraits d’une victoire quand le dernier frappeur de la formation des Dodgers, Miguel Rojas, principalement reconnu pour son jeu en défense, a créé l’égalité en catapultant le lancer de Jeff Hoffman par-dessus la clôture.

Miguel Rojas a produit le point égalisateur dans le septième match de la Série mondiale avec un circuit en solo.
Photo : Associated Press / Ashley Landis
Toronto a ensuite bousillé une chance en or de l’emporter en fin de manche, alors que les buts étaient remplis et qu’il n’y avait qu’un retrait.
L’équipe d’entraîneurs a pris la décision de jouer de prudence en demandant aux coureurs de ne pas trop s’avancer et de coller leur coussin respectif, mais ça s’est avéré coûteux.
Daulton Varsho a frappé un roulant vers le deuxième but et Rojas a épinglé Isiah Kiner-Falefa de justesse au marbre pour le deuxième retrait. Ernie Clement sera ensuite retiré sur un long ballon au champ gauche capté par Andy Pages, malgré une collision avec son coéquipier Kiké Hernández.

Isiah Kiner-Falefa, des Blue Jays, s'est fait retirer de justesse au marbre lors de la neuvième manche du septième match de la Série mondiale.
Photo : Getty Images
Après avoir laissé filer leur avance, ce qui devait arriver arriva. En 11e, Will Smith a placé les Jays au pied du mur en donnant l'avance aux siens pour la première fois du match avec une claque en solo.
Toronto devait donc absolument marquer pour prolonger le suspense, mais, comble de malheur, Alejandro Kirk a fracassé son bâton sur un roulant en direction de Mookie Betts, et la saison s’est conclue sur un double jeu.
Un peu à l’image du bâton de Kirk, les cœurs des joueurs et des partisans de partout au pays ont été brisés. Ne reste plus qu’à recoller les morceaux pour s’assurer que ce soit au tour des Jays de célébrer sous les confettis, et ce, dès l’an prochain.


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