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Le Mammoth de l’Utah pourrait frapper un grand coup

3 weeks ago 7

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BUFFALO Certains observateurs décrivent le Mammoth de l’Utah comme l’équipe à suivre dans la Ligue nationale de hockey (LNH) au cours des prochaines semaines.

Être en position de remporter des enchères sur le marché des joueurs autonomes, voilà une position dans laquelle le directeur général Bill Armstrong ne s’est pas souvent retrouvé, lui qui était contraint à la plus grande frugalité à l’époque où l’équipe s’appelait encore les Coyotes de l’Arizona.

Le Mammoth sera-t-il vraiment à suivre de près?

Je pense que oui, a répondu Armstrong lorsque nous l’avons rencontré à l’occasion du camp d'évaluation des espoirs admissibles au prochain repêchage.

On a fait du très bon travail pour nous préparer en vue de ces moments où, s'il y a une occasion de dénicher un bon joueur qui correspond à ce dont on a besoin, on aura l'argent, le soutien de notre propriétaire, un amphithéâtre qui sera rempli au maximum de sa capacité l’an prochain et un nouveau centre d'entraînement qui sera construit.

Nous sommes dans une bonne situation, poursuit Armstrong.

Même si le Mammoth aura plus de 21 millions de dollars à sa disposition pour ajouter des joueurs, Armstrong demeure prudent. Au cours des dernières années, rappelle-t-il, les équipes qui ont eu l’air de remporter les enchères estivales – on peut penser aux Predators de Nashville en 2024 – n’ont pas nécessairement connu le succès avec leurs embauches.

Ça ne veut pas dire que tu ne peux pas ajouter un élément pour améliorer ton équipe, mais si tu penses que tu vas aller dépenser tout ton argent et exciter tes partisans, si tout d’un coup ça ne fonctionne pas, tu te retrouves dans le pétrin parce que plusieurs de ces contrats-là sont à long terme, rappelle Armstrong.

Si l'on choisit de s’engager pour sept ans avec un joueur, à la même date l’an prochain on ne sera pas à la table parce qu’on aura déjà choisi notre gars, et ça va être lui.

Autrement dit, le Mammoth aura certes les moyens d’attirer un joueur de la trempe de Mitch Marner dans l’Utah s’il le souhaite, mais Armstrong veut être certain d’identifier le joueur dont son organisation a véritablement besoin.

Un hockeyeur patine vers la rondelle.

Logan Cooley

Photo : usa today sports via reuters con / Reese Strickland

Assez de talent?

Armstrong a pris les commandes des Coyotes en 2020. La concession battait de l’aile depuis un bon moment à l’extérieur de la patinoire, mais sur la glace, elle performait juste assez pour ne pas accumuler les meilleurs choix au repêchage.

À l’arrivée d’Armstrong, il a liquidé plusieurs actifs qui ne menaient l’équipe nulle part et il a procédé à une reconstruction en bonne et due forme.

Au cours des trois derniers repêchages, l’organisation a profité de sept choix de premier tour et quatre autres de deuxième tour. 

L'une des choses dont on se préoccupe quand on accumule tous ces actifs et qu'on repêche, c'est de savoir si l'on en a suffisamment, mentionne Armstrong. Il faut avoir assez de talent pour sortir du lot. On se demande toujours si on en a eu assez, si l’on a maximisé le temps qu’on a passé dans la cave.

Lorsqu’il fait l’inventaire des espoirs qu’il a repêchés, y compris ceux qui lui ont permis de mettre la main sur le défenseur Mikhail Sergachev, Armstrong estime avoir récolté un bassin de talent suffisant et que le jeu a valu la chandelle.

Plusieurs de ces jeunes joueurs évoluent maintenant sous les ordres d’André Tourigny, mais les Russes Dmitri Simashev et Daniil But vont s’ajouter au groupe cette année. Tij Iginla le fera aussi avant longtemps, et c’est sans compter ceux que le Mammoth repêchera dans quelques jours.

Un haut choix tombé du ciel

Il est quand même ironique de penser qu’après des années de vache maigre, c’est au moment où la phase de reconstruction est terminée que le Mammoth profite d’une de ses meilleures sélections des dernières années.

En effet, le tirage au sort l’a favorisé en octroyant à l’Utah le 4e choix au total, soit un bond de 10 places par rapport au rang où il a terminé la saison.

Tout à coup, on est revigorés, on grimpe au 4e rang et on a l'occasion de choisir un sapré bon joueur. Les gars payants, c'est parmi les cinq premiers qu’on les trouve.

L’informateur de The Athletic Pierre LeBrun indiquait récemment qu’Armstrong écoutait les propositions pour ce quatrième choix.

Plusieurs formations auraient manifesté de l’ouverture à échanger leur choix de premier tour contre de l’aide immédiate, mais aucune d’entre elles ne pourrait obtenir autant que le Mammoth.

Un échange demeure peu probable. Non seulement est-ce une position avantageuse pour repêcher, car le talent de pointe s’étiole vite après cela, mais historiquement, les plus hauts choix de repêchage ne changent pas de main.

Armstrong doit d’abord déterminer si monnayer ce choix tombé du ciel contre un joueur dans la fleur de l’âge est ce dont le Mammoth a besoin, ou si ajouter Caleb Desnoyers ou Anton Frondell, par exemple, ne serait pas la meilleure façon d’améliorer la ligne de centre de l’équipe.

Seul Logan Cooley, sélectionné au 3e rang en 2022, a constitué un choix au repêchage plus favorable depuis qu’Armstrong est le DG. Cooley est désormais le premier centre d’une équipe qui mise aussi sur Barrett Hayton, Jack McBain, Kevin Stenlund et Alex Kerfoot s’il le faut.

J’aime notre profondeur au centre, dit Armstrong. Je ne pense pas que ce soit parfait, mais on peut toujours l’améliorer au repêchage.

Un style adapté aux séries

Chaque année, les équipes de la LNH concoctent leur liste en vue du repêchage au moment où est disputée la finale de la Coupe Stanley.

Année après année, les équipes voient à quel point il n’y a pas d’espace en séries, à quel point les coups d’épaules se multiplient, et que les joueurs de finesse peinent à réussir des passes transversales dans l’enclave.

On envoie la rondelle derrière le défenseur, ou bien l’on tente de déborder un défenseur par l’extérieur en essayant de remettre le disque à un coéquipier qui fonce vers le poteau opposé.

Il n’est pas toujours évident de réconcilier ce genre de hockey avec ce que proposent les espoirs venus au camp d'évaluation pour mettre en valeur leurs habiletés, leur vitesse et la qualité de leurs contre-attaques.

La capacité de pouvoir transformer son jeu en fonction de ce qu’exige le hockey des séries est un élément que les recruteurs du Mammoth observent de près.

Le jeune peut nous dire qu’il est bon en montée offensive, et c'est très bien, mais il faut surtout savoir s’il peut s'adapter au style de jeu en séries, mentionne le dirigeant. Parce qu’il y a d'autres trucs qui ne lui seront pas accessibles à moins d’être en supériorité numérique. Le jeu est différent.

Tu penses pouvoir faire des feintes et tout ça, mais c’est plus d'aller dans le coin, de placer la rondelle et de battre ton couvreur jusqu'à l'avant du filet. Comme ça, si la rondelle se retrouve à la pointe, tu vas être là en premier. C'est plus cette mentalité-là qui prévaut.

Ils peuvent plus jouer avec leurs habiletés durant la saison, mais rendu en séries, peuvent-ils changer leur jeu et juste jouer vite?

Il y a les joueurs qui vous amènent en séries et ceux qui vous aident à traverser les séries, aimait dire Marc Bergevin. Mais lorsqu’on repêche au 4e rang, on veut dénicher un jeune qui sera capable de faire les deux.

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