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Orgo-Life the new way to the future Advertising by AdpathwaySandrine Garneau avait vu juste.
La cheffe de l'exploitation, marques et stratégie du groupe Octane, organisateur du Grand Prix du Canada, avait prévenu Susie Wolff que le championnat féminin de la F1 Academy allait faire un tabac à Montréal. Que le public serait au rendez-vous.
Samedi, après la première de trois courses, le constat est manifeste.
On nous avait prévenus que nous aurions un bel accueil, a dit Susie Wolff, la directrice exécutive de la F1 Academy, mais on ne savait pas trop à quoi s’attendre. Franchement, Montréal a dépassé nos attentes, ça en est presque accablant!
Notre paddock est plein, nous n’avons plus de cartes à autographes déjà. C’est formidable de voir le niveau d’intérêt ici pour nous, chapeau aux organisateurs.
La Française Doriane Pin a remporté la première de trois courses présentées cette fin de semaine. Entre un départ chaotique, beaucoup de dépassements – et de tentatives de dépassements – spectaculaires et même une lutte entre coéquipières, le public a pu se régaler avec beaucoup d’action en piste.
Quelques minutes plus tard, les organisateurs du Grand Prix ont annoncé que ce championnat féminin, dont c’est la troisième année d’existence, reviendra à Montréal jusqu’en 2028 inclusivement.
L'énergie autour de la F1 Academy à Montréal a été incroyable depuis le premier jour, a déclaré Sandrine Garneau. Nous croyons profondément à l'importance de mettre en valeur ces pilotes talentueuses sur une scène mondiale et de donner aux jeunes femmes la visibilité et les opportunités qu'elles méritent dans ce sport.
Dans le paddock, nous avons pu voir des partisans attendre le passage de Pin pour lui demander une photo ou un autographe.
Depuis que je suis à Montréal, je vis ma meilleure vie! Tous les gens sont super généreux, ils sont bienveillants, passionnés. C’est un grand plaisir de partager cette expérience avec eux. Le fait de parler français, ça aide, mais dans les tribunes, je vois que des drapeaux français, c’est incroyable! On ne se rend pas compte de l’importance de ces opportunités-là, de toucher une audience du monde entier. Première fois au Canada, du coup, ça va être un bon souvenir!
Au micro de Radio-Canada Sports, Pin a souligné que son ambition est de remporter le championnat de F1 Academy cette saison – elle en a pris la tête avec sa victoire, samedi. Et un jour, elle veut passer en F1.
La Française suivrait dans les pas de Wolff, l’une des dernières femmes à avoir pris le volant d’une F1, à titre de pilote d’essai.
L’un des objectifs de la F1 Academy, foi de Susie Wolff, est de placer une femme dans un siège régulier de F1 d’ici 2030. Il y en a encore qui disent que c’est trop exigeant physiquement pour les femmes de conduire une F1. Croyez-moi. Je l’ai fait. C’est possible.
Cela étant dit, la F1 est extrêmement difficile à atteindre, peu importe votre genre. Il n’y a que 20 places (22 l’an prochain). C’est difficile pour tout le monde. Mais nous croyons que nous sommes sur la bonne voie pour les pilotes, mais aussi pour ouvrir d’autres portes dans le monde du sport automobile.
Nous avons maintenant la participation des 10 équipes dans notre championnat, d’autres partenaires qui sont essentiels, a ajouté Wolff. Notre série Netflix a également propulsé la popularité de notre championnat. En existant, simplement, en montrant une femme dans une combinaison Mercedes qui remporte une course, qui soulève un trophée, nous avons le pouvoir de changer les choses.
Susie Wolff participait à un panel sur le sport féminin avec plusieurs des actrices majeures du domaine à Montréal, animé par Garneau.
Les invitées : Valérie Tétreault, vice-présidente des tournois professionnels de Tennis Canada; Annie Larouche, présidente des Roses de Montréal; Jo-Annie Charbonneau, présidente de l’Alliance de Montréal, et Doriane Pin, qui a échangé avec les autres panélistes, accompagnée de son trophée.
Annie Larouche a raconté une histoire qui a manifestement résonné avec Wolff. Lors d’un match des Roses, j’ai vu un petit garçon dire à Tanya Boychuk qu’il voulait jouer comme elle un jour. C’était un beau signal que nous sommes sur la bonne voie.
Wolff a vécu quelque chose de similaire. J’ai commencé avec le karting et je passe encore beaucoup de temps dans le domaine, et je n’ai jamais vu autant de filles en course. J’ai commencé dans le karting, j’étais souvent la seule fille sur la grille. Maintenant, j’ai des jeunes filles qui m’abordent et qui me disent : "Préparez-vous parce que je vise la F1 Academy".
En attendant la prochaine femme pilote de F1, l’Academy semble déjà s’enraciner à Montréal.

La F1 Academy effectuait cette année ses débuts au circuit Gilles-Villeneuve de Montréal.
Photo : Getty Images / Clive Rose