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Orgo-Life the new way to the future Advertising by AdpathwayEt dire que tout cela avait commencé, au début du camp d’entraînement, avec Kirby Dach, Ivan Demidov et Patrik Laine. Ça ne fait qu’un mois et demi, mais ça pourrait tout aussi bien faire une éternité.
Martin St-Louis avait décidé d’emblée de confier les rênes de son deuxième trio à ce triumvirat dépareillé. Ç’aura duré…un match préparatoire.
Il y a eu différentes moutures depuis, dont celle composée par Dach, Zachary Bolduc et Brendan Gallagher qui a donné un bon coup de pouce à l’équipe en début de campagne.
Pendant ce temps, le trio d’Alex Newhook, Oliver Kapanen et Demidov ressemblait davantage à une unité de profondeur, un moyen de soustraire le talentueux Russe aux confrontations ardues pour le laisser opérer sa magie en avantage numérique. Puis, tranquillement, ces trois-là, ensemble, ont pris confiance.
Au point où St-Louis n’hésite plus à leur donner leur tour de glace régulier peu importe le contexte, ce qu’il a fait dans la victoire de 4-3 du Canadien en prolongation face aux Sénateurs d’Ottawa samedi soir.
Ce trio est formé par deux recrues, rappelons-le. En dépit du talent rare de l’un et du sens des responsabilités aigu de l’autre, cette confiance est inhabituelle dans la Ligue nationale.
Ce sont deux joueurs intelligents et responsables. C’est bien de voir qu’on leur fait confiance aussi rapidement. Comme jeune, ça peut être difficile parfois de jouer dans ces situations, a lancé Alex Newhook.
Comme d’affronter le deuxième trio adverse et avoir le dessus ou être envoyé dans la mêlée en fin de match pour créer l’égalité.
Demidov, particulièrement, prend ses aises à cinq contre cinq plus la saison progresse. Il a lui-même préparer son but égalisateur en semant Nick Jensen avec des changements de direction si brusques, en couchant Dylan Cozens sur la glace en feintant le tir, avant de compléter ses propres manœuvres d’un tir sur réception.
Ses 16 minutes de glace, dont 13 min 41 s à forces égales, représentent son deuxième plus haut total cette saison, tandis que Newhook et Kapanen ont atteint des sommets.
[Demidov] a eu une grosse présence en troisième dans notre zone. Il fallait qu’il travaille défensivement et il a fait le travail. Il continue à accumuler ces actions-là. Il me donne confiance et tout est mérité. Je sais ce qu’il est capable de faire en avantage numérique, mais il mérite aussi ces minutes, a laissé tomber St-Louis.
Newhook, lui, file le parfait bonheur. Il se permet même des petites boutades en entrevue, signe d’un garçon bien dans sa peau actuellement.
Son but en prolongation était son 4e en 4 sorties et il totalise maintenant 7 points à ses 6 derniers matchs. Le Terre-Neuvien a obtenu deux autres chances de grande qualité dont un tir vif qui a terminé sa trajectoire sur le poteau. Il s’agit, et de loin, de son meilleur départ en carrière.
On travaille très bien ensemble. On ne prend pas de risques pour rien. On garde parfois les choses simples, on tente parfois des jeux plus créatifs. Ça fonctionne bien jusqu’à maintenant. On est très rapides, notre cadence de jeu est élevée et ça force l’adversaire à maintenir ce rythme pour se défendre, a expliqué le jeune homme de 24 ans.
L’adversaire n’a pas pu maintenir le rythme samedi soir. Et ça tombait à point pour le CH puisque le trio de Nick Suzuki s’est révélé un peu pâle pour la première fois de la saison.
Étonnamment, le Canadien, qui a toujours misé sur la force du nombre pour étouffer l’adversaire, forme une équipe qui s’appuie beaucoup sur ses maillons forts depuis le début de l’année.
Quand le trio de Suzuki est sur la glace, le CH maintient un taux de possession de rondelle de 59% et de buts anticipés de 63%. Quand il n’y est pas, ces chiffres chutent à 45%. Contre Ottawa toutefois, le deuxième trio a pris la relève.
Si cela devient une tendance et non seulement un résultat ponctuel un soir donné, cette équipe sera difficile à arrêter.
Le soupir de soulagement de Montembeault
Samuel Montembeault devait bien se demander ce qu’il avait fait au ciel pour recevoir pareil châtiment. Après 40 minutes de jeu, le Canadien dominait la rencontre, menait 8 à 2 aux chances de marquer de qualité, mais le pointage était égal à 2-2.
Un but marqué depuis l’arrière du filet et un autre réussi grâce au patin de Mike Matheson avaient fait fondre l’avance de deux buts du CH. Comme si la malchance s’acharnait sur le portier tricolore cette année.
C’est arrivé, il n’y a rien que tu peux faire. J’avais dix minutes pour repartir à zéro. Matheson est venu s’excuser, mais ce n’était pas de sa faute. C’était un rebond malchanceux, a fait valoir le gardien.
Vrai, mais ça ne chasse pas la déception pour autant. Et comme Montembeault a la confiance fragile présentement, ç’aurait pu l’ébranler davantage.
D’ailleurs, un peu tout le monde fait sa part pour aider le Québécois en cette période pénible pour lui. Après le but de Newhook en prolongation, la moitié des joueurs se sont précipité sur Montembeault plutôt que sur le buteur. Matheson est venu s’excuser, Suzuki lui avait dit de ne pas s’en faire après le deuxième filet.
Surtout, l’entraîneur lui a dit dès jeudi (ou mercredi selon les deux versions données) qu’il obtiendrait le départ. Une procédure inhabituelle.
D’habitude, je l’apprends avant ou après la pratique la veille du match, a raconté Montembeault.
Ce n’était pas parfait et, statistiquement, avoir accordé 3 buts sur 17 tirs ne lui fait pas une belle jambe. Mais ça lui fait une belle victoire. Et c’est tout ce qui compte en ce moment.


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