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Chronique | Les recruteurs du Canadien atteignent le top 5 de la LNH

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Pour la première fois depuis des décennies, le département de recrutement amateur du Canadien figure parmi les cinq plus productifs de la LNH. Ce n’est pas un mince exploit compte tenu du fait qu’il y a quatre ans, les recruteurs du CH apparaissaient encore au 25e rang de notre classement annuel.

Notre relevé des performances des équipes de recruteurs révèle que les espoirs sélectionnés par l’organisation montréalaise lors des repêchages de 2017 à 2024 (inclusivement) ont jusqu’à présent disputé 2561 matchs dans la LNH.

Ce rendement place les recruteurs du CH au cinquième rang de la ligue derrière ceux des Devils du New Jersey, des Rangers de New York, des Sabres de Buffalo et des Sénateurs d’Ottawa.

La reconstruction du Canadien, faut-il le souligner, n’a pas débuté en 2022 quand Jeff Gorton et Kent Hughes ont pris les commandes de l’organisation. Ce travail avait été entrepris par Marc Bergevin longtemps auparavant, dans l’année précédant le repêchage de 2018. Constatant que ses employés ne parvenaient plus à repérer et à développer un nombre suffisant de joueurs dignes de la LNH, l’ex-directeur général s’était alors mis à amasser des sélections supplémentaires pour permettre à ses recruteurs de toucher la cible plus souvent.

Parce qu’on sélectionne des joueurs âgés de 18 ans, et parfois même 17 ans, le taux de succès des recruteurs de la LNH est peu élevé. Il se situe généralement autour de 35-37 %. Et cela s’explique par l’extrême difficulté de prédire le développement humain et athlétique d’un individu de cet âge sur une période de cinq ans. Et c’est encore plus ardu dans un sport à développement tardif comme le hockey. 

Dans la NFL, un autre sport à développement tardif, les espoirs sont sélectionnés à l’âge de 22 ou 23 ans. Et le taux de succès des recruteurs (c’est-à-dire la probabilité qu’un espoir dispute une saison complète) y avoisine les 80 %. 


La progression du rendement des recruteurs de l’organisation montréalaise depuis 2018 démontre à quel point la roue du recrutement et du développement des jeunes joueurs espoirs tourne lentement. Et à quel point il est important d’être constant à ce chapitre.

Ainsi, lors de nos neuf derniers relevés (lesquels couvraient tous une période de huit ans), les recruteurs montréalais se sont classés comme suit:

  • 2008-2015: 29e rang
  • 2009-2016: 26e rang
  • 2010-2017: 20e rang
  • 2011-2018: 20e rang
  • 2012-2019: 18e rang
  • 2013-2020: 19e rang
  • 2014-2021: 25e rang
  • 2015-2022: 13e rang
  • 2017-2024: 5e rang

Ironiquement, 43 % du bilan des recruteurs du Canadien (soit 1106 matchs disputés par des espoirs qu’ils ont choisis) est attribuable à des joueurs qui ne font plus partie de l’organisation. Comme Jesperi Kotkaniemi (3e choix au total de 2018), Alexander Romanov (38e en 2018), Jordan Harris (71e en 2018) et Ryan Poehling (25e en 2017).

Les recruteurs ne contrôlent pas ce que la direction décide de faire avec les joueurs qu’ils sélectionnent. 

Par contre, Cole Caufield, Kaiden Guhle, Juraj Slafkovsky et Lane Hutson, quatre joueurs obtenus au cours des dernières années font partie du noyau de l’équipe.

Ils discutent sur la patinoire après un match.

Lane Hutson, Cole Caufield et Juraj Slafkovsky

Photo : usa today sports via reuters con / Eric Bolte

Lauréat du trophée Calder cette saison, Hutson a été choisi aussi tard qu’au 62e rang au repêchage de 2022. Cet exploit rarissime est à la fois attribuable au flair des recruteurs du Tricolore qu’à leur capacité de prendre des risques en raison du grand nombre de sélections dont ils disposaient.

L’attaquant Ivan Demidov, qui est arrivé à Montréal à la fin de la dernière saison, se greffera à ce noyau la saison prochaine.

D’autres espoirs, comme le défenseur Jayden Struble et le gardien Jakub Dobes, ont aussi décroché des postes. Et à ce jour, près d’une dizaine d’autres jeunes réclamés lors des séances de sélections de 2021 à 2024, comme Michael Hage (2024), David Reinbacher (2023), Jacob Fowler (2023), Florian Xhekaj (2023), Logan Mailloux (2021) et Oliver Kapanen (2021) apparaissent comme des joueurs susceptibles de percer la formation et d’y devenir des contributeurs réguliers. 

À ce butin s’ajoutent les 16e et 17e sélections que le Canadien détient en vue du repêchage de vendredi.

Le premier tour du repêchage étant le jour de l’année le plus propice aux échanges, il sera intéressant de voir si Gorton et Hughes décideront d’en monnayer une partie pour combler des besoins précis.

Quelques notes sur les équipes de recruteurs, et sur le prochain repêchage...

Certains recruteurs interrogés soutiennent que le repêchage de cette année a peu de profondeur en comparaison avec les années précédentes, en ce sens que le milieu du premier tour sera un peu moins relevé en termes de talent.

Or, pas moins de 11 organisations ont déjà échangé leur choix de premier tour et n’auront pas à se soucier de cela vendredi soir. En revanche, 10 équipes auront le loisir de sélectionner deux joueurs ou plus.

Les Predators de Nashville et les Flyers de Philadelphie sélectionneront trois joueurs chacun (à moins de conclure une transaction) tandis que, outre le CH, les Flames, les Blackhawks, les Blue Jackets, les Sharks et les Penguins pourront choisir deux joueurs chacun.


Les Penguins détiendront vendredi les 11e et 12e sélections. Si vous jetez un coup d’œil au classement des équipes de recruteurs de la LNH, vous constaterez que ce ne sera pas un luxe.

Le DG Kyle Dubas se trouve en face d’un véritable désert alors qu’il doit amorcer une urgente reconstruction. 

Depuis 2017, les espoirs sélectionnés par les Penguins n’ont disputé que 277 matchs dans la LNH. C’est une véritable catastrophe. Le dernier espoir choisi par les Penguins qui a quelque peu ressemblé à un joueur régulier de la LNH a été le défenseur Calen Addison (repêché en 2018) qui a disputé 134 matchs entre 2022 et 2024.

À leur défense, les recruteurs des Penguins ont exercé seulement trois sélections de premier tour au cours des huit derniers repêchages.

En moyenne, leur premier rang de sélection se situait au 39e rang (donc au second tour) durant cette période.


Je préfère avoir de bons joueurs dans mon alignement plutôt qu’une banque de choix au repêchage bien garnie , a savoureusement déclaré le directeur général du Lightning de Tampa Bay, Julien BriseBois, en mars dernier.

Toujours est-il que le Lightning, qui est toujours considéré comme une équipe d’élite de la LNH, fera sa première sélection aussi tard qu’au 127e rang le week-end prochain.

Par ailleurs, Tampa Bay a déjà cédé ses choix de premier tour de 2026 et de 2027. Si BriseBois n’acquiert pas de choix de premier tour d’ici 2027, ça signifiera à terme que le Lightning n’aura choisi qu’un espoir au premier tour (Isaac Howard, 31e en 2022) sur une période de… huit ans.

La philosophie de BriseBois commence-t-elle à gagner des adeptes au sein de le confrérie des directeurs généraux? Comme mentionné plus haut, 11 directeurs généraux, un nombre anormalement élevé, ne détiennent pas de choix de premier tour cette année. 

Les prochaines années nous diront si c’était le début d’une tendance ou si ces désistements n’étaient que ponctuels. 

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