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Chronique | La vente des Lakers, la fin d’une grande époque

3 weeks ago 7

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L’annonce de la vente des Lakers de Los Angeles, tard mercredi soir, a eu l’effet d’une bombe dans le monde du sport professionnel nord-américain. Ce n’est pas seulement une importante page d’histoire de la NBA et du sport professionnel nord-américain qui se tourne avec cette transaction. C’est aussi la confirmation d’une irrésistible tendance vers la création de consortiums sportifs ultrapuissants.

Les Lakers de Los Angeles, l’une des plus prestigieuses organisations sportives du monde, ont été vendus au milliardaire Mark Walter dans une transaction qui établit la valeur de l’équipe à 10 milliards de dollars. Ce prix record, pour une équipe nord-américaine, surpasse de près de quatre milliards la marque précédente, établie aussi récemment qu’en mars dernier. Les Celtics de Boston avaient alors été vendus pour 6,1 milliards.

Les Lakers appartiennent à la famille du regretté Dr Jerry Buss depuis 1979. À l’époque, il avait déboursé 67,5 millions pour acquérir les Lakers et les Kings de Los Angeles. Depuis le décès du Dr Buss en 2013, l’équipe appartient à ses six enfants par l’entremise d’une fiducie familiale. Et c’est la fille de Jerry Buss, Jeanie, qui contrôle les opérations financières et sportives de l’organisation.

Sous la gouverne de la famille Buss, les Lakers ont remporté 11 championnats de la NBA avec des supervedettes comme Magic Johnson, Kareem Abdul-Jabbar, Shaquille O’Neal, Kobe Bryant et LeBron James.

Un homme derrière un lutrin.

Jerry Buss en 2022 dans un événement avec Magic Johnson

Photo : Getty Images / Kevin Winter

Les Lakers sont devenus plus grands que nature à compter du moment où Jerry Buss a fait leur acquisition. Sa soif de championnats, sa vision du sport-spectacle et la façon dont il s’y est pris pour faire des matchs de basket des événements où toutes les célébrités voulaient être vues ont aussi, par la bande, changé l’image de la NBA.

Les Buss ont eu un impact tellement important dans le monde du basket que leur histoire familiale fait partie de la culture populaire américaine. En 2022 et 2023, le réseau HBO a diffusé une fascinante série intitulée Winning Times, qui racontait notamment les ascensions fulgurantes de Buss et de Magic Johnson.

Puis, au début de cette année, Netflix a diffusé une série-fiction intitulée Running Point, plus caricaturale, inspirée de la carrière de Jeanie Buss.


Cette immense transaction accentue par le fait même la place de Mark Walter parmi les plus imposants barons de l’industrie du sport professionnel mondial.

Mark Walter fait partie des fondateurs de Guggenheim Partners, une firme d’investissement créée en 1999 qui gère désormais quelque 330 milliards de dollars en actifs. Cela dit, il était relativement inconnu dans le monde du sport en 2012 lorsqu’il a versé 2 milliards pour se porter acquéreur des Dodgers de Los Angeles. Jusque-là, personne n’avait payé une équipe de la MLB aussi cher.

Or, les Dodgers sont rapidement devenus le standard d’excellence dans le baseball majeur. Ils ont gagné 11 titres de division en 12 ans, en plus d’avoir empoché deux Séries mondiales, en quatre participations, depuis que Walter a fait leur acquisition. Depuis 2012, la valeur des Dodgers a grimpé de 2 milliards à presque 8 milliards, selon Forbes.

Outre les Dodgers et les Lakers, Mark Walter possède le club de Chelsea en Premier League, la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) en entier, le Sparks de Los Angeles dans la WNBA et la nouvelle écurie de F1 Cadillac, qui fera ses débuts la saison prochaine.


La valeur moyenne des équipes de la NBA a connu une croissance moyenne de 1457 % depuis 2004. C’est plus que dans la LNH (1098 %), la MLB (813 %) et la NFL (777 %).

Malgré cela – certains diront en raison de cela – trois des propriétaires les plus en vue de la NBA viennent de vendre leur équipe en peu de temps. Outre la famille Buss, Wyc Grousbeck a vendu les Celtics en mars dernier et Mark Cuban a cédé les Mavericks de Dallas à une propriétaire de casinos de 78 ans, Miriam Adelson, il y a un an et demi.

Un article révélait récemment que la valeur des organisations sportives a tellement explosé qu’il y a de moins en moins de riches qui sont capables de se les offrir. D’autres soulignent que même les familles possédant depuis longtemps des équipes professionnelles, comme les Buss, peinent à suivre la cadence des organisations qui dépensent des sommes gigantesques pour bâtir des équipes d’analystes de données et pour offrir à leurs athlètes des centres d’entraînement, des cliniques de physiothérapie et des conditions de transport nec plus ultra.

Au bout du compte, les grandes équipes de sport appartiennent à un groupe de plus en plus restreint de propriétaires.

Les passionnés ou les entreprises familiales font désormais place à des investisseurs comme :

  • Mark Walter (The Walter Group);
  • Rogers Communications, qui possède à Toronto les Blue Jays (MLB), les Maple Leafs (LNH), les Raptors (NBA), le Toronto FC (MLS), les Argonauts (LCF) ainsi que le réseau Sportsnet;
  • le groupe Harris Blitzer Sports & Entertainement, qui possède les 76ers de Philadelphie (NBA), les Commanders de Washington (NFL), les Devils du New Jersey (LNH) et Crystal Palace (Premier League);
  • Kroenke Sports & Entertainement (Rams de Los Angeles de NFL, Avalanche du Colorado de la LNH, Nuggets de Denver de la NBA, Arsenal FC de la Premier League et les Rapids du Colorado de la MLS;
  • Le Fenway Sports Group (détenu par John Henry et Thomas Werner), qui possède les Red Sox de Boston, Liverpool FC (Premier League), les Penguins de Pittsburgh ainsi que la moitié d’une écurie de NASCAR (RFK Racing) et une équipe de golf (Boston Common) de la nouvelle ligue intérieure lancée par Tiger Woods et NESN, le réseau de télé sportif de la Nouvelle-Angleterre.

Jerry Buss a marqué l’imaginaire des amateurs de sport parce qu’il a misé tout ce qu’il avait pour acheter les Lakers et les Kings et parce qu’il ne vivait qu’au rythme des victoires et des défaites de son équipe de basketball.

Quand Magic Johnson affrontait Larry Bird en finale de la NBA, Buss allait s’asseoir parmi la foule hostile du vieux Garden de Boston pour soutenir son équipe. Et il s’impliquait personnellement dans les décisions concernant l’embauche ou le congédiement de ses entraîneurs ou dans la conclusion d’importants échanges.

Bien que sa fille Jeanie restera aux commandes pendant quelque temps, cet aspect un peu romantique de l’organisation finira par s’estomper quand les Lakers auront été complètement avalés par The Walter Group.

S’agira-t-il d’un progrès? On le saura bien assez vite.

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