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Chronique | En mai plutôt qu’en juin, le prochain GP du Canada sera-t-il aussi festif?

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On a en quelque sorte assisté à la fin d’une époque, dimanche, quand George Russell a remporté le Grand Prix du Canada en suivant tout doucement la voiture de sécurité jusqu’à la ligne d’arrivée sur le circuit Gilles-Villeneuve.

Depuis 1982, le week-end du Grand Prix du Canada lançait en quelque sorte la saison estivale à Montréal. Toujours présenté autour de la mi-juin, cet événement marquait le début de la saison touristique, ranimait le centre-ville et donnait le ton aux nombreux festivals culturels et compétitions sportives, comme l'Omnium Banque Nationale, qui animent les étés de la grande région métropolitaine.

Pour des raisons logistiques, les dirigeants de la F1 ont toutefois décidé de présenter le Grand Prix du Canada le 24 mai l’année prochaine, soit trois semaines après le Grand Prix de Miami. Et il y a tout lieu de croire que Montréal restera dans cette case horaire.

En remaniant le calendrier de cette manière, on éliminera un aller-retour en Amérique du Nord pour les équipes et leur imposant matériel. Par ailleurs, cela fera en sorte que les neuf épreuves européennes seront disputées l’une à la suite de l’autre, ce qui est tout à fait logique d’un point de vue logistique et écologique.

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Cela dit, il sera intéressant de voir ce que ce changement de date, en apparence anodin, signifiera pour le plus grand événement touristique au Canada.

D’abord, les températures moyennes varient entre 8 et 19 degrés à la fin de mai à Montréal, alors qu’elles se situent entre 15 et 24 degrés à la mi-juin. Ça ne semble pas énorme, mais c’est un peu moins tentant de passer la soirée sur une terrasse ou de participer à des activités dans la rue Crescent ou dans le Vieux-Port quand il fait 10 ou 11 degrés.

Une foule dans les installations du Grand Prix.

Des adeptes de formule 1 participent à la journée portes ouvertes, avant le début du Grand Prix de Montréal, le 12 juin 2025.

Photo : La Presse canadienne / Christinne Muschi

Ensuite, quand vient le moment de réserver des billets d’avion pour se rendre à Montréal, ou d’acheter des billets pour les trois jours du week-end de course, ou de réserver une loge pour accueillir des clients, la décision coule un peu moins de source s’il faut aussi prévoir, au cas où, une bonne provision de vêtements chauds.

De façon générale, l’organisation du travail et de la vie familiale font aussi en sorte que le mois de mai est généralement moins prisé que le mois de juin par les voyageurs.

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Il était un temps où le Grand Prix du Canada était la seule épreuve de F1 présentée en Amérique du Nord. Et quand Bernie Ecclestone tentait d’en implanter une aux États-Unis, à Indianapolis par exemple, elle n’était pas de taille avec la nôtre. Les connaisseurs de course automobile américains se faisaient donc un devoir de passer par Montréal pour recevoir leur dose annuelle de F1.

Mais depuis que Liberty Media a acquis le cirque, les grands prix de Miami et de Las Vegas se sont ajoutés à celui d’Austin et on compte désormais trois épreuves américaines au calendrier. Sur le continent, l’effet de rareté n’est donc plus le même.

L’effet de rareté n’est d’ailleurs plus le même dans le monde puisque le championnat compte désormais 24 épreuves comparativement à 16, 17 ou 18 il y a quelques années.

L’an dernier, le savant confrère Simon-Olivier Lorange, de La Presse, a obtenu les données de fréquentation du Grand Prix de 2023 compilées à l'intention de Tourisme Montréal. Et déjà, les chiffres révélaient que le public était de plus en plus local (en provenance de la région métropolitaine), ou de plus en plus canadien (en provenance d’autres provinces), et que le tourisme en provenance des États-Unis avait chuté de près de 20 %.

Quand ces données ont été recueillies, le GP de Miami n’existait que depuis deux ans et le tout premier Grand Prix de Las Vegas n’allait être présenté que quelques mois après celui de Montréal.

À compter de mai 2026, que feront les touristes américains qui voudront voir de la F1? Se rendront-ils à Miami, où les températures varieront entre 22 et 31 degrés? Ou continueront-ils de choisir Montréal?

La question se pose.

Chose certaine, les dirigeants de la F1 n’ont pas fait de cadeau aux organisateurs du Grand Prix du Canada ni à l’industrie touristique québécoise en décrétant ce changement de calendrier et en mettant fin à une tradition vieille de 43 ans.

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