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Analyse | Quelques cibles en attaque pour le Canadien en vue du repêchage

2 weeks ago 7

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Avec les 16e et 17e choix, le Canadien est dans une drôle de position en vue du repêchage. À moins que certains espoirs bien cotés glissent jusqu’à lui, il n’est pas garanti qu’il pourra soutirer un joueur d’impact à ces rangs-là.

S’il veut améliorer son rang de sélection, le CH devra trouver une équipe prête à troquer un haut choix contre deux choix plus lointains. Or, d’après ce que l’on entend, les équipes qui souhaitent échanger leur choix de premier tour le feraient contre de l'aide immédiate. Ce ne seront pas des partenaires de danse pour le Canadien.

Bien que leur position soit moins prisée, ce sont surtout des ailiers qui risquent d’offrir au CH le plus haut potentiel aux 16e et 17e rangs.

Regardons quelques-uns des candidats qui pourraient être disponibles lorsque le Canadien prendra la parole.


Lynden Lakovic

Se retrouver à 16 ans au sein d’une équipe championne dans la Ligue de l’Ouest est devenu impérissable pour l’ailier des Warriors de Moose Jaw. Cette saison, toutefois, la réalité a changé de façon dramatique au sein d’une formation en reconstruction qui a terminé au dernier rang du classement général.

L’ailier de 1,93 m (6 pi 4 po) et de 86 kg (190 lb) a dominé les Warriors avec 27 buts et 58 points en 47 matchs. Les deux marqueurs suivants ont récolté respectivement 48 et 47 points en 68 matchs. Bref, le jeune capitaine était un peu seul sur son île.

Lakovic démontre un bon potentiel de marqueur, mais il se démarque peut-être encore davantage en tant qu'ailier capable de fabriquer des jeux. Il aime utiliser sa longue portée pour protéger la rondelle et se faire de l’espace. Obtenir une mention d’aide, nous a-t-il dirt, équivaut bien à marquer un but lui-même.

Les ailiers fabricants de jeu ne courent pas les rues, mais il fallait bien que quelqu’un prenne les choses en main à Moose Jaw compte tenu de la jeunesse de l’équipe et de son manque de confiance.

Mais avec un tel gabarit, une vitesse supérieure à la moyenne et un potentiel offensif défini autant par ses qualités en transition que sa vision du jeu, pourquoi Lakovic serait-il disponible pour le Canadien au 16e rang?

Ça tient beaucoup à l'implication inconstante de Lakovic dans les matchs. Son niveau de compétition, surtout au plan de l’implication physique, en a laissé plusieurs sur leur faim.

Et il se l’est fait dire.

Il y a des attentes, c'est certain, mais en fin de compte, quand une équipe va me repêcher, je ne serai pas leur Tom Wilson, avertit Lakovic. Je sais que je dois ajouter ce côté physique, car c'est ce qui permet de gagner des matchs de séries. Et je sais que c'est ce qu'on attend de moi en raison de ma taille. Mais une équipe va me repêcher en raison de mon gabarit, de mes habiletés et des aptitudes de patinage. Le côté physique est la prochaine dimension que je dois ajouter.

Lakovic a deux oncles qui ont gagné leur vie comme fiers à bras, dont le regretté Sasha Lakovic, que l’on a brièvement vu avec les Flames de Calgary et les Devils du New Jersey. Le jeune ailier n’est pas du tout dans le même moule!

Lakovic est prompt à rappeler qu’Alexei Protas, des Capitals de Washington, était encore plus gros que lui à son année de repêchage et qu’il avait lui aussi récolté seulement quatre minutes de punition en saison. Cela ne suffit cependant pas à justifier ces nombreuses batailles perdues le long des bandes…

Il n’y a pas d’espoir parfait, surtout pas au 16e rang, et si le Canadien était en position de le sélectionner, il mettrait la main sur l’un des attaquants avec le meilleur potentiel offensif.


Carter Bear

Les questions d’implication physique entourant Lakovic ne seront jamais soulevées à propos de l’attaquant des Silvertips d’Everett, dont le moteur tourne constamment à plein régime.

Bear est un féroce compétiteur, il n’hésite pas à distribuer les coups d’épaule, il possède un très bon sens du hockey et il est doté d’un très bon tir.

Bear joue beaucoup plus gros que son 1,83 m (6 pi) et ses 81 kg (179 lb) et l'on voit chez lui le profil typique d’un joueur de séries que tous les recruteurs vont aimer.

Sa ténacité et la qualité de son jeu d’ensemble incitent Bear à se comparer à Brandon Hagel, ce qui n’est pas vilain du tout.

En temps normal, il n’y aurait aucune chance que Bear soit disponible au 16e rang pour le Canadien. Et à vrai dire, il est bien possible qu’il ne le soit pas. Cela étant dit, sa saison a pris fin au mois de mars en raison d’une lacération du tendon d’Achille et cela augmente le niveau de risque lié à sa sélection.

On se souviendra de Peyton Krebs, que les Golden Knights de Vegas avaient choisi au 17e rang en 2019, tout juste après les sélections de Cole Caufield et d'Alex Newhook. Krebs avait subi une déchirure partielle du tendon d’Achille moins de trois semaines avant le repêchage, ce qui a suscité des craintes à l’endroit de celui que plusieurs prévoyaient à l’origine comme un choix top 10.

Difficile de dire dans quelle mesure cette blessure a nui au développement de Krebs, mais ce dernier n’est pas devenu le joueur espéré.

Bear, dont le coup de patin n’est pas l’une des qualités premières, a recommencé à chausser les patins et on dit que son début de saison prochaine n'est pas compromis. Sa rééducation est néanmoins prudente et il n’a pas pris aux tests physiques lors du Combine à Buffalo.

Ça va très bien, mais je ne veux pas regarder trop loin en avant et je préfère prendre ça une journée à la fois, a indiqué Bear pendant le Combine. Même si je me sens bien, je ne voudrais pas faire quoi que ce soit qui provoquerait un recul (dans ma guérison).

Une équipe comme le Canadien ayant deux choix successifs de premier tour pourrait certainement prendre le risque, mais il est tout à fait possible qu’une autre équipe tente sa chance plus tôt, sachant que cette blessure, même si elle pourra avoir une incidence sur le début de sa saison prochaine, n’aura peut-être pas d’impact à long terme.


Il relance l'attaque depuis son territoire.

Justin Carbonneau

Photo : Gracieuseté : LHJMQ/Sébastien Gervais

Justin Carbonneau

Il y a beaucoup à aimer dans le jeu de Carbonneau au-delà de son gabarit intéressant de 1,85 m (6 pi 1 po) et de 93 kg.

D’abord, il possède parmi les meilleures mains de tous les espoirs de ce repêchage. Il a également dans sa besace un excellent arsenal de tirs et il camoufle très bien sa dégaine. C’est un patineur assez dynamique qui a des airs d'attaquant de puissance en raison de ses élans de robustsse.

Bref, il est capable de générer beaucoup.

Carbonneau a terminé la saison avec 46 buts en 62 matchs, ce qui constitue le deuxième total dans la LHJMQ.

On peut s’étonner que la centrale de recrutement de la LNH ne l’ait classée qu’au 12e rang parmi les patineurs nord-américains. Mais dans le long portrait qu’il a publié au sujet de l’attaquant de l’Armada de Blainville-Boisbriand, le collègue Alexandre Gascon (nouvelle fenêtre) a relaté des préoccupations liées au manque de maturité dans son jeu. Parfois, si l’on essaie de trop en faire et que la prise de décision fait tout à coup défaut, cela peut provoquer des situations inutilement problématiques.

Il faut ajouter à cela les fluctuations observées dans son jeu sans la rondelle.

C’est ce genre de repêchage : on arrive rapidement au premier tour dans un groupe d’espoirs qui traînent chacun leurs points d’interrogation et qui suscitent chacun des réserves. Carbonneau pourrait être choisi n’importe quand entre le 10e et le 20e rang. S’il est toujours disponible au 16e échelon, la pression sera forte pour que le Canadien repêche un espoir québécois.

On attend prochainement la décision de Carbonneau à savoir s’il demeurera avec l’Armada l’an prochain ou s’il décidera de se joindre à une université américaine.


Braeden Cootes

Est-ce que le Canadien a vraiment besoin d’un centre droitier de moins de 1,83 m (6 pi) qui a des chances de plafonner dans un rôle de troisième centre?

À vue de nez, non, mais il y a des éléments dans le jeu de Cootes qui incitent à ne pas le sortir trop vite de l’équation.

L’état-major du Canadien garde toujours à l’esprit la construction d’une formation qui est variée et bien équilibrée. Faire abstraction du besoin et s’en tenir au fameux meilleur joueur disponible, ce n’est pas la façon d’opérer de Kent Hughes.

En matière de compétitivité, Cootes n’est pas si loin de Bear au sommet des espoirs de ce repêchage. Le centre des Thunderbirds de Seattle est un tantinet sous la barre du 1,83 m (6 pi) et il pèse 84 kg (186 lb), mais il ne laisse pas les enjeux de gabarit le ralentir. Il joue sans cesse avec la pédale au plancher, que ce soit en échec avant, en récupération de rondelle, défensivement, ou bien au moment de créer des chances de marquer.

C'est une bête, décrit le défenseur Jackson Smith, des Americans de Tri-City. Il travaille super fort sur la glace et en dehors de la glace aussi. Il a beaucoup d'habiletés, mais il joue très bien sur 200 pieds. C’est difficile de jouer contre lui en zone défensive et il est très intelligent. Il sait à quel moment il doit envoyer la rondelle dans le fond et quand il le fait, il galope vers toi comme un cheval. C'est un patineur très puissant qui joue dur et qui joue de la bonne façon. Il peut frapper assez fort aussi.

Cootes nous a expliqué que son ardeur au travail lui venait de son père, qui a toujours insisté sur le fait qu’au milieu d’un tas de facteurs qu’un hockeyeur ne peut pas contrôler, l’acharnement au travail dépendra toujours de lui.

Cootes a été nommé capitaine des Thunderbirds cette année et il a également le capitaine de l’équipe canadienne au mondial des moins de 18 ans.

Offensivement, ses 63 points en 60 matchs n’avaient rien de renversant, mais il en avait beaucoup sur les épaules au sein d’une équipe dont il a été le premier marqueur. On notera toutefois qu’en fin d’année, lorsqu’il a été jumelé à de meilleurs joueurs, Cootes a aussi terminé au premier rang des marqueurs du Canada au mondial U-18.

Ma façon de jouer, c’est de ne pas tricher, mentionne Cootes. Je pourrais probablement récolter plus de points si je le voulais vraiment, si c'était ce sur quoi je me concentrais, mais je fais de mon mieux pour jouer de façon honnête et faire tout ce qu'il faut pour gagner.

Cootes rappelle que les Panthers de la Floride ne comptaient aucun marqueur de 100 points dans leur formation cette année, et qu’ils sont redoutables parce qu’ils se donnent, qu’ils jouent en équipe et qu’ils jouent bien défensivement.

Le fait que Cootes excelle dans les missions défensives aide d’ailleurs à rassurer les recruteurs. Le jeune de centre n’a peut-être pas le potentiel le plus élevé, mais son niveau plancher est extrêmement intéressant.

Quant à sa production offensive, il croit savoir où il peut s’améliorer.

J'ai un bon tir, ce que certaines personnes ne savent peut-être pas, indique-t-il. J'essaie cependant de travailler sur ma sélection de tirs. Je veux tirer davantage et aussi ne pas avoir autant de tirs bloqués. Je décoche assez bien. Mais si j'arrive à trouver le bon moment pour tirer de façon à ce que les rondelles ne soient pas bloquées, je vais marquer beaucoup plus de buts.

Cootes a peut-être moins de chances de devenir un attaquant top 6 que les trois ailiers mentionnés précédemment, mais ses qualités intangibles le rendent intéressant pour n’importe quelle équipe. Et il a encore plus de chances d’être disponible aux 16e et 17e rangs que Lakovic, Bear et Carbonneau.

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