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Début d’un segment crucial pour le Canadien

1 day ago 6

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Depuis le premier jour du camp d’entraînement, Martin St-Louis a mis l’accent sur un aspect fondamental de cette saison pour le Canadien, soit l’importance d’un bon départ.

On le voulait, on l’a eu, a résumé Alexandre Carrier, vendredi, dans un esprit de synthèse digne de feu Hubert Reeves.

Et maintenant avec cette fiche de 8-3-0 en banque à la fin octobre – un reluisant dossier que l’équipe s’est bâtie en dépit d’un jeu parfois sinueux - qu’en est-il de la suite, oserions-nous ajouter.

Dans cette saison particulièrement corsée en raison de la pause olympique de 19 jours jumelée à une fin de campagne légèrement plus précoce que l’an dernier, l’horaire ne sera pas de tout repos. Pour personne.

Étonnamment, il est d’une grande clémence avec le CH jusqu’à la dernière semaine de novembre : 10 matchs en 22 jours dont 8 à la maison et aucune séquence de deux rencontres en deux soirs.

À partir du 26 novembre, le Canadien disputera 16 matchs en 28 jours comprenant 5 séquences de deux matchs en 24 heures jusqu’au temps des fêtes. Au lendemain du congé de Noël, ce sera une cadence de 18 en 35 jusqu’au 4 février, dernier match avant le tournoi olympique à Milan.

La belle affaire : ce bon départ, dans le contexte, et ce long séjour à domicile, qui s’amorce dès samedi face aux Sénateurs d’Ottawa, pourrait permettre au CH d’engranger des points au classement.

Et comme l’équipe a un peu de temps ces trois prochaines semaines, elle pourrait facilement tenir neuf entraînements, selon un décompte maison (des congés supplémentaires sont toujours possibles). Ça aussi, c’est un luxe. Ça permet de peaufiner les aspects défaillants du jeu collectif.

Gérer les avances

Celui qui saute aux yeux s’exerce difficilement à l’entraînement. Le CH peine à conserver l’avance dans les matchs. L’on peut bien travailler sur une meilleure gestion de la rondelle un petit matin à Brossard, prêcher les vertus de la discipline, c’est une autre chose d’appliquer ces concepts dans l’intensité du moment avec le stress et la tension qui l’accompagnent.

Montréal a réussi à mener au score dans 10 des 11 matchs joués jusqu’à présent, un exploit en soi. De ces 10 occurrences, à seulement deux reprises l’équipe a réussi à conserver son avance jusqu’à la fin du duel. Se faire rattraper fait partie du jeu, se faire rattraper si souvent relève de l’immaturité et de l’inexpérience.

Plus tu le fais, plus tu deviens à l’aise. Ça ne veut pas dire que tu as l’avance qu’il faut que tu arrêtes de jouer. Il faut faire attention. Des fois tu te dis : Ok on a l’avance, il faut arrêter de faire de jeux. Mais ce n’est pas de même que ça marche, a expliqué Carrier après l’entraînement des siens.

C’est entre les deux oreilles, il faut que tu sois confiant de faire tes jeux, mais tu dois aussi être conscient du score.

À ce chapitre, il ne s’agit pas d’appliquer exactement la même recette que celle qui a permis à l’équipe de se détacher de prime abord, a fait valoir Martin St-Louis lorsqu’il a rencontré les journalistes jeudi (l’entraîneur a obtenu un congé médiatique vendredi).

Alors qu’on apprend à jouer avec l’avance, est-ce qu’on peut garder la possession de la rondelle et être plus prudents dans la zone offensive plutôt que d’essayer des jeux risqués qui finalement partent de l’autre côté, s’est demandé St-Louis à voix haute.

Tout dépend du contexte. Si tu es en avance par deux buts en troisième, tu veux contrôler la rondelle en zone offensive, mais pas nécessairement générer des chances.

Un équilibre fragile et ardu à trouver.

C’est l’équilibre entre te rappeler comment tu as joué pour justement obtenir cette avance et comprendre en même temps que tu as l’avance. Ne pas forcer des jeux, ne pas prendre de punitions inutiles. Dans le dernier match, on a fait les deux et ça leur a ouvert la porte, a ajouté Jake Evans.

Cela a été le cas contre Seattle comme l’a souligné Evans, mais aussi contre les Canucks qui ont dominé le CH 7-0 aux tirs au but à partir du moment où l’équipe a pris les devants par deux buts. Encore contre les Rangers et les Oilers qui ont vaincu le CH en dépit d’un retard de deux longueurs.

Je dirais que c’était la même chose l’an dernier et tu finis par trouver une solution. On doit passer à travers une courbe d’apprentissage, a enchaîné Evans.

Sauf que l’an dernier, le Canadien a mené seulement 25 fois en 82 matchs après deux périodes. Il pourchassait l’adversaire davantage. Il y a une différence énorme entre jouer le rôle du prédateur et celui de la proie. Le Canadien en fait l’expérience présentement.

En quête de confiance

Ces matchs serrés où les avances se volatilisent et s’échangent constamment ne créent pas un contexte idéal pour répartir le temps de glace. Arber Xhekaj en fait les frais et doit bien constater à quel point il a encore du chemin à faire pour mériter la confiance de son entraîneur.

Xhekaj a joué seulement 8 min 49 à Edmonton et 6:37 à Vancouver. Il a eu droit à 11:29 de temps de glace contre le Kraken, mais a sauté sur la glace seulement deux fois à partir du moment où Seattle a réduit l’écart à 3-1 en troisième période et n’a obtenu aucune présence du reste du match quand l’écart s’est rétréci à 3-2.

Son principal rival dans cette brigade défensive tricolore, Jayden Struble, offre un jeu plus stable actuellement en compagnie de Lane Hutson et se fait récompenser conséquemment. En l’absence de Kaiden Guhle, Xhekaj n’est pas encore parvenu à se rendre indispensable.

C’est difficile, a laissé tomber Xhekaj lorsqu’il s’est fait demander ce qu’il lui en coûtait d’offrir un rendement constant soir après soir, présence après présence.

Nous avons une bonne équipe et nous regardons de l’avant maintenant. C’est difficile. Je compétitionne contre [les autres joueurs] tous les jours à l’entraînement. Je travaille vraiment fort pour me maintenir à ce niveau. C’est difficile. Il faut que j’y mette l’effort et que je trouve de la confiance, a exprimé le grand défenseur.

La confiance : si longue à bâtir, si vite démolie.

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